Julien Nkoghe Bekale en mission d’évaluation des dégâts dans le Moyen Ogooué.

Sur instruction du président Ali Bongo Ondimba, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale a conduit le vendredi 29 novembre dans la province du Moyen Ogooué, une mission d’évaluation des dégâts causés par les pluies diluviennes ces derniers jours.

Accompagné du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, des ministres de la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, des Travaux publics, Hugues Mbadinga Madiya, des Relations avec les institutions et de la Fonction publique, Denise Mekam’ne et Madeleine Berre toutes deux originaires de la province. Une fois sur place le chef du gouvernement a fait le tour des sites inondés à Ndjolé et Lambaréné.

« Je suis venu témoigner de la solidarité du chef de l’Etat et du gouvernement. Je suis venu vous dire que vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec vous dans ces moments difficiles », a déclaré le Premier ministre. Le chef du gouvernement a annoncé des mesures d’urgence à l’endroit des populations sinistrées du Moyen Ogooué, à savoir : 1 500 matelas, 1 500 paires de draps, 1 500 moustiquaires, 1 500 bons d’achats alimentaires d’une valeur de 50 000 F CFA chacun et une aide financière sous forme de bons de caisse à retirer au Trésor public pour toutes les familles recensées. Le génie militaire et les pompiers sont également à pied d’œuvre sur le terrain pour venir en aide aux populations.

Julien Nkoghe Bekale a indiqué : « Il faut trouver un moyen de partir de cette zone. Vous ne pouvez plus y rester au risque de tout voir disparaitre. J’ai donné instruction pour qu’une solution pérenne soit trouvée et que le marché de Ndjolé soit délocalisé. Cet espace n’est plus bien situé. Il doit être déclaré non constructible pour votre sécurité. Nous devons nous unir pour trouver une solution. J’ai besoin de la compréhension et du soutien des populations. » D’autre part, le ministère des Travaux publics a lancé des missions d’assainissement et une réflexion sur la possibilité de construire des digues ou encore de draguer l’Ogooué. Le relogement des populations a également été évoqué.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a plaidé pour une prise de conscience collective et appelé à ce que chaque Gabonaise et chaque Gabonais devienne un acteur de la protection de l’environnement. « Si on ne fait rien, notre planète partant notre pays, nos villages, nos quartiers seront menacés de disparition en raison de phénomènes climatiques que nous ne maitrisons pas ».

Enfin, un Conseil interministériel spécial sur la question des inondations au Gabon se tiendra prochainement dans le but de développer une stratégie nationale de prévention des risques naturels.

Paul Essonne

Journaliste

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