Les agents de l’ANGTI refusent l’option du chômage technique.

Le personnel  de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) a brandie le week-end dernier en assemblée générale la poursuite de son mouvement de grève,  si la direction générale persistait à mettre en œuvre la mesure de mise en congé technique d’une centaine d’entre eux.

Les employés de l’ANGTI reprochent à la direction générale de faire d’eux les boucs émissaires dans la faillite de cette structure naguère pleine aux as. Ils rejettent toute responsabilité quant à l’accroissement exponentiel de la masse salariale et des autres charges.Le personnel fait remarquer qu’il n’est en rien mêlé ni aux recrutements ni à la fixation des rémunérations, encore moins à la gestion quotidienne de l’ANGTI. Il estime que la réduction de la masse salariale aurait dû commencer par le sommet, tant les écarts entre les émoluments des dirigeants et les salaires des agents sont grands. Les employés de l’ANGTI étaient entrés en grève début juin dernier pour revendiquer le paiement des salaires de mai 2019 et du 13ème  mois de l’année 2018. Ils réclamaient  des explications convaincantes sur le non versement depuis plus d’un an des cotisations sociales à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Le 10 juillet avait même été retenu comme date butoir. C’est ce jour que la direction générale a annoncé la mesure de mise en chômage technique de la moitié des employés. Après neuf ans d’une existence marquée favorablement, l’ANGTI, rattachée à la présidence de la République, connaît ses premières turbulences.

En fin, Les congés technique proposé aux agents est censé durer trois mois, avec la possibilité d’être renouvelé « en fonction de l’évolution de la situation »cette  grève du personnel pourrait durer quinze jours.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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