Insuffler une nouvelle dynamique au secteur bois dans notre pays, tel a été le principal souci évoqué par le ministre de la Forêt lors de son audience avec le chef de l’Etat, le 4 juillet dernier à Libreville.
Le ministère de la Forêt a fait le point des dossiers chauds de son département avec Ali Bongo. Le ministre de la foret Lee White a décliné son ambition : remettre de l’ordre au ministère de la Forêt, fortement ébranlé ces dernières semaines et y insuffler une nouvelle dynamique.
«Il y a quelques dossiers un tout petit peu chaud dans mon ministère, comme l’exploitation forestière illégale avec le Kevazingo. Le chef de l’Etat a donc voulu savoir ce qui a été fait pour mettre de l’ordre dans la Forêt. Je lui ai expliqué qu’au niveau du port d’Owendo, les exportations de bois ont repris. S’agissant du Kevazingo, je travaille avec le procureur de la République pour mettre tout au clair. Au ministère, j’ai été très bien reçu par les techniciens et nous sommes en train de regarder comment redynamiser le ministère de la Forêt», a déclaré Lee White.
Selon le ministre de la Forêt, cette nouvelle dynamique est nécessaire pour faire profiter au maximum du potentiel du secteur du bois. Un potentiel que Lee White compte exploiter en s’appuyant sur la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok. En 2018, cet espace économique a exporté 900 000 m3 de produits transformés vers l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient.
«Suite à ma visite à la Zone économique à régime privilégié (Zerp, ndlr) de Nkok, j’ai vu qu’il est possible de transformer le Kevazingo au troisième degré. Nous pouvons faire de très beaux meubles au niveau de Nkok. Il n’y a donc aucune raison d’exporter du Kevazingo non transformé. Nous allons travailler avec les techniciens de la Forêt pour mettre en place un plan d’utilisation durable de cette essence», a conclu Lee White.