L’actualité sociopolitique du Gabon ces derniers temps a été
analysé et décortiqué par le porte-parole du Rassemblement pour la patrie et la modernité(RPM) de l’opposition au cour d’une déclaration. Plusieurs points majeurs ont été abordés.
La formation d’un nouveau gouvernement, La hausse du prix du carburants, l’adresse à la nation du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’occasion du 10ème anniversaire de la mort du défunt président Omar Bongo Ondimba, sont les points qui ont retenu l’attention du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), dans la sphère politique nationale.
Dans la déclaration faite ce lundi à leur siège, le porte-parole n’a pas manqué de taper du point sur la table en précisant que « la hausse du prix du carburant observé depuis le 2 juin 2019, sur l’ensemble du territoire national n’est pas normal » notre pays, 8eme producteur de brut sur le continent, est celui qui, dans le classement des 10 premiers producteurs africains, enregistre le prix au litre d’essence le plus élevé. Au Gabon, il est une fois et demie plus élevé que chez tous nos voisins. Au-delà, il est trois fois plus élevé qu’au Nigeria, en Angola, en Algérie et plus de dix fois plus élevé qu’en Lybie, déplore Alain Michel Mombo.
Au sujet de la déclaration du Chef de l’Etat et face à plusieurs dysfonctionnements observés au haut sommet de l’Etat le porte-voix du RPM demande « pourquoi ne sévit-il pas pour preuve de sa sincérité ? »Le porte-parole dénonce des institutions corrompues et une classe politique prédatrice, piétinant l’intérêt général ? « Mais quelle est la matrice de cette corruption, si ce n’est son propre entourage? ».
Des interrogations qui illustrent à suffisance que le message du président Ali Bongo Ondimba, avait été bien perçu par beaucoup d’autres hommes politiques issus de l’opposition.
Dans une atmosphère comme celle que traverse notre pays, il est clair que les attentes des Gabonais, toutes couches sociales confondues, attendent beaucoup du nouveau gouvernement et des changements majeurs immédiats sur le quotidien. Le numéro un gabonais s’atèle d’ailleurs à en apporter les solutions.
