113 votants sur 116 voix pour le PDG et sa majorité, contre 15 voix, bulletin blanc ou nul 2, avec zéro abstention c’est ce qui ressort du vote de la déclaration de politique générale du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale Mardi 26 février dernier à l’assemblée nationale. Nkoghe Bekale vennait d’obtenir de ce fait l’assurance des députés de la XIII législature.
Le fils de Ntoum dans le département du Komo-Mondah a dans son intervention de 45 minutes à décliner les grands chantiers afin de satisfaire les doléances des habitants d’un Gabon qui se veut émergent à l’horizon 2025. Les besoins sociaux de base ( routes, écoles, dispensaires, l’énergies, l’eau potable et autres) reste au centre des attentes d’une grande majorité des gabonais qui ne souhaite qu’une chose, l’amélioration des conditions de vie.
Bien qu’il faut tenir compte du contexte macroéconomique du moment , le Premier ministre dans son intervention explique tout de même que rien est impossible, lui et son gouvernement n’ont pas le droit de décevoir le peuple au risque peut-être sanctionner lors des présidentielles de 2023.
Ici, il est question de crédibiliser le gouvernement de Nkoghe Bekale, mais en quoi faisant : « en rationalisant les dépenses et en optimisant les recettes » avant de poursuivre « une thérapie douloureuse est obligé et nécessite l’effort de tous ». avant de continuer que « les effectifs devront être réduits de 10% au cours des trois prochaines années, tout en gelant les recrutements à la fonction publique et en favorisant les départs à la retraite avec des mesures d’accompagnement, ce d’autant plus que avec à peu près cent deux mille agents publics, représentant une masse salariale d’environ soixante- dix milliards de nos francs la situation ne saurait perdurer », a conclu le Premier ministre.
Dans les mois avenir ça va vraiment faire très mal dans les mois avenir en espérant que cela ne va pas conduire à un soulèvement populaire avec la mise en pratique de toutes ses mesures.