Un politique non idéologique, sans convictions ni vision, est un adepte de la gastro-politique qui, in fine, n’est que l’art de suivre la direction du vent.
Algorithme de résolution…
« Sous la Ve République post transition militaro-civile, il va sans dire que, des politiques, activistes et membres de la société civile politisée jadis complices du régime déchu, mais curieusement maintenus ou reconduits aux affaires par le Président Oligui Nguema, au nom, semblerait-il, de l’inclusivité, les vieilles et mauvaises habitudes du régime déchu ont tendance à se pérenniser.
Tenez ! Après le Coup d’Etat Militaire qualifié de coup de la libération, le CTRI avait surpris tout le monde en associant des partisans du régime évincé pourtant accusés d’avoir plombé le pays pendant plus de 50 ans, aux politiques tous bords politiques confondus.
Pendant deux ans de soupe transitionnelle, ces cooptés du CTRI vivaient dans un pays de cocagne, un pays où ils avaient du lait et du miel à foison.
Parce-que la bouche qui mange ne parle pas, dit-on très souvent, plusieurs de ces cooptés du CTRI ont subitement fait table rase de la gestion qualifiée de chaotique des éléments du régime évincé mais curieusement maintenus aux affaires par le CTRI !
Récemment battus aux Législatives et municipales, dont éloignés de la soupe de la Ve République, certains de ces cooptés du CTRI critiquent déjà cette Ve République dont-ils ont pourtant œuvré à sa mise en orbite !
En effet, selon ces anges transitionnels déchus, la Ve République aurait du mal à s’affirmer tant les acteurs, les principaux, sont restés les mêmes. Dans cette réalité, le changement de paradigme devient quasiment impossible.
Au total, disons-le clairement et sans ambages: De qui se moque-t-on ? Pourquoi quand on mange, tout est alors pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Curieusement une fois hors de la mangeoire, on étale son aigreur, tout en exhibant des clichés apocalyptiques du Gabon ! La Ve République doit absolument tourner la page des partisans de la gastro-politique pour faire de la place à ceux qui veulent penser le Gabon. »
David Zang Mengue- Analyste politique.
