Financement vert : la “théorie du changement” au centre d’un atelier à Libreville.

La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD/OIF) et le ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat, a organisé le mercredi une session de formation sur l’importance des données fiables et de la “théorie du changement” dans l’accès aux financements verts. Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’Atelier National de Formation Pratique sur les Mécanismes de Financement pour la Biodiversité et le Climat, lancé le 15 septembre à Libreville.

Au cours de cette troisième journée, les discussions ont porté sur la nécessité d’utiliser des données climatiques validées par les administrations publiques, condition indispensable pour bâtir des projets crédibles et attractifs pour les bailleurs. Selon l’expert Alioune Seydi, cette exigence méthodologique constitue une étape clé pour structurer des projets dits « bancables », capables de mobiliser des fonds internationaux.

La méthodologie de la Théorie du changement (TdC) a également été présentée aux participants comme un outil stratégique permettant de concevoir des initiatives à faible émission de carbone et résilientes face au climat. Complétée par un cadre logique, elle favorise le suivi et l’évaluation des projets à travers des indicateurs précis, offrant ainsi aux bailleurs une meilleure lisibilité avant d’accorder leur appui financier. Les travaux se poursuivent jusqu’au 19 septembre 2025.

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