L’affaire Ait Ben Ali ressemble désormais à une série italienne du fait de nombreuses zones d’ombre qui l’entoure. De fait l’avocat et conseil de l’ex Directeur de EGCA-SATRAM Me Mezui Irenée ne parvient toujours pas à rentrer en possession du dossier de procédure d’arrestation de son client. En allant rencontrer le procureur aux fins de prendre connaissance du dossier et surtout de connaitre le nom du procureur ayant émis l’avis d’arrestation de Ait Ben Ali Mohamed, celui-ci est resté évasif feignant même d’ignorer le nom de son collègue qui a ordonné l’arrestation du franco-marocain.
« Lorsque je lui ai demandé le dossier de mon client, il(le procureur) m’a simplement dit que je l’aurai mais quand nul ne sait, allons donc comprendre, comment peut-on incarcérer une personne sans instruction et sans dossier. Depuis la nouvelle arrestation de mon client aucune notification ne m’a encore été faite » a affirmé Me Mezui.
Dans le nouvel épisode Ait Ben Ali personne ne sait, n’a jamais rien vu ni entendu. Le procureur aurait même affirmé être au courant de l’incarcération de Ait Ben Ali mais affirme ne pas connaitre le nom de son collègue qui a ordonné l’arrestation de ce dernier. Mais tout le monde sait que le procureur est informé de tous les dossiers en instruction, bref allez comprendre. » Cela fait bientôt deux semaines qu’il a été arrêté et je puis vous assurer que nous irons jusqu’au bout en prouvant l’innocence de mon client. » a poursuivi le conseil d’Ait Ben.
Selon l’Avocat l’acharnement dont est victime Ait Ben Ali suggère qu’une main invisible piloterait ce dossier et mieux encore de nombreux officiers de l’appareil judiciaire seraient mouillés dans ce qui ressemble désormais à un règlement de compte.
Rappelons à toutes fins utiles qu’Ali Ben Ali a été interpellé le 31 octobre dernier après qu’il a reçu un appel téléphonique lui demandant d’aller récupérer ces affaires personnelles à Glass malheureusement il a été arrêté sans motif et conduit au B2 ou il séjourne jusqu’à présent. Notons que l’ex Directeur de EGCA- Satram venait de recouvrir la liberté après presque un an de détention. Il avait été soupçonné de détournement de deniers publics et de malversations financières.