Le Réseau National des Femmes de Paix du Gabon (RENAFEM-GA) a organisé, le vendredi 20 décembre 2024, à Libreville, une séance de travail consacrée à l’inclusion du genre dans le Code électoral. Cet événement a permis aux femmes présentes de réfléchir sur des propositions concrètes et de renforcer leurs stratégies de plaidoyer en vue d’une meilleure représentativité féminine dans les instances institutionnelles et politiques du pays.
Dans son discours, Reine Adiahenot épouse Ndjondji, Secrétaire générale du RENAFEM-GA, a souligné l’urgence de cette démarche. « L’inclusion des femmes dans ce Code Électoral est plus qu’une aspiration, c’est une nécessité », a-t-elle déclaré. Pour elle, il est primordial de bâtir un avenir où la voix des femmes est entendue dans toutes les sphères de la société, notamment en politique. Cet engagement doit s’accompagner d’une action concertée et d’une mobilisation effective de toutes les parties prenantes.
De son côté, l’honorable Pépécy Ogouliguende, membre du comité de pilotage du réseau, a rappelé que les plateformes féminines ont élaboré un mémorandum adressé au Comité chargé de la rédaction du Code électoral. Ce document met en avant des recommandations clés, notamment celle d’élever le quota minimum de représentativité féminine à 40 % dans les instances institutionnelles. Cette proposition témoigne de la volonté des femmes gabonaises de jouer un rôle plus actif dans la gouvernance du pays.
Par ailleurs, Elisabeth Ngoua Mbina, présidente du RENAFEM-GA, a profité de l’occasion pour dresser le bilan des activités du réseau. Elle a notamment salué les efforts des médiatrices présentes, qui ont été récompensées par des attestations en reconnaissance de leur engagement. Cette initiative symbolise la valorisation des compétences féminines et leur contribution à la promotion de la paix et de l’égalité.
Cette rencontre marque une étape importante dans la lutte pour l’équité et la justice sociale au Gabon. En s’unissant autour de cette cause, les femmes du RENAFEM-GA réaffirment leur détermination à inscrire durablement la parité dans les institutions du pays, au service d’une démocratie plus inclusive et représentative.