Le Général Jude Ibrahim Rapontchombo rétablit l’ordre au sein du corps administratif Quelques jours seulement après sa nomination, le nouveau responsable de la mairie de Libreville a tenu à mettre en garde contre tout dysfonctionnement et a promis de suivre rigoureusement la feuille de route confiée par le Président de la République, dont l’un des axes majeurs est l’optimisation des ressources humaines.
Après une période d’observation, le Délégué Spécial s’attaque à un problème épineux : la situation administrative irrégulière de plusieurs responsables municipaux. Une première mesure forte a été prise : un arrêté a mis fin aux fonctions d’une quarantaine d’agents locaux qui percevaient frauduleusement des primes de fonction. Cette décision intervient à la suite d’enquêtes minutieuses ayant révélé trois principaux cas de figure :
1. Des agents ayant été affectés ou nommés dans d’autres institutions de la République.
2. Des cas d’absentéisme chronique.
3. Des agents décédés, mais toujours comptabilisés comme actifs.
Parmi les anomalies relevées, un autre cas tout aussi incongru a été identifié : l’utilisation abusive de personnel non engagé, notamment des stagiaires en poste depuis plus de cinq ans à la mairie de Libreville, sans aucune perspective d’intégration régulière. Cette situation soulève des interrogations sur la gestion des ressources humaines et les dysfonctionnements internes qui ont perduré trop longtemps.
Pour le Général Jude Ibrahim Rapontchombo, il était impératif de corriger cette injustice et d’assainir le corps administratif de la mairie centrale, tout en se conformant aux textes en vigueur sur la gestion des ressources humaines. « Il ne s’agit ni d’une décision arbitraire, ni d’un règlement de compte, mais d’une action nécessaire pour mettre fin à un phénomène qui n’avait que trop duré », a précisé l’autorité municipale.
Le double emploi, l’absentéisme, la présence d’agents décédés dans les effectifs, ainsi que l’abus des stagiaires à des fins non conformes, ne respectent aucune norme administrative et constituent une entrave majeure au bon fonctionnement de l’institution. Les conséquences sont préjudiciables aux intérêts des véritables agents municipaux, en affectant notamment leur mobilité et l’évolution de leurs carrières.
Avec cette décision, le Général Rapontchombo met fin à des pratiques qui, pendant des années, ont freiné l’efficacité administrative de la mairie de Libreville. Le temps du laisser-aller semble révolu.