A quelques mois du référendum pour ce qui est de l’adoption de la nouvelle constitution, les Fondamentalistes se sont retrouvés aux Charbonnages dans le premier arrondissement de la commune de Libreville pour confirmer la légalisation de leur formation politique au ministère de l’intérieur en s’y attelant à réunir 18.000 adhésions, même si pour sa présidente Sandrine NGUEMEBE EDAMANE, ce nombre est surréaliste pour un pays qui compte environ 2 millions d’habitants.
Le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUÉMA, à la tête de la nation depuis le 30 août 2023, démontre une fois de plus son engagement et sa détermination de transformer et de développer le Gabon. Les Fondamentalistes sont bien conscient de cette transformation du pays en moins d’un an. » Ce changement de régimes, de paradigmes que nos populations ont attendu et applaudi se construit, doit se construire avec les gabonais des genres confondus. Observations faites: – Un effort de transformation à travers les infrastructures; – Le respect des dates limites pour le retour à l’ordre constitutionnel; – Le retour des bourses scolaires; – L’octroi multiple des postes budgétaires; – La réduction considérable de la dette extérieure; – L’engagement à rendre le pouvoir de façon démocratique à la fin de la Transition démontre assurément la volonté de répondre aux attentes de nos populations; – Et bien d’autres faits visibles et démontables » a déclaré Sandrine Nguemebe Edamane, Présidente des Fondamentalistes.
Revenant sur le point focal de cette rencontre, qui justifie leur alignement sur la consultation référendaire à venir en l’absence de la loi fondamentale, les Fondamentalistes, il était impossible pour eux de se prononcer, mais avec la remise du projet de Constitution élaboré par le comité constitutionnel national qui a été remis publiquement et solennellement au Président de la transition le 31 août dernier, comprenant 12 titres pour 190 articles avec des points positifs et négatifs, cette formation politique a tenu bon de réagir.
» Pour notre part, LES FONDAMENTALISTES, un point nous parait plus important et pourrait justifier notre alignement derrière le OUI au Référendum : La limitation de mandat du Président de la République et des juges constitutionnels. Sans négliger d’autres innovations majeures, nous mettons un accent sur le caractère invulnérable et inviolable qui encadre le mandat présidentiel (7 ans, renouvelable une fois). Un point que nous n’avons pas obtenu lors du Dialogue National Inclusif de 2017, à la suite des affres post élection présidentielle de 2016. L’autre point qui pourrait justifier notre alignement c’est la séparation des pouvoirs. Le projet de la nouvelle Constitution qui sera soumis au Référendum prochain porte également sur le régime présidentiel définit comme un système de gouvernance respectant les principes de séparation des pouvoirs et caractérisé par la non responsabilité de l’exécutif devant le législatif et l’interdiction de dissolution du législatif par l’exécutif. Une approche définitionnelle qui met bien en lumière l’autonomie des pouvoirs. Mais que nous dit le projet de la nouvelle Constitution ?
1/ Le Président de la République en exercice est assisté d’un vice- président de la République qui le supplée et d’un vice- président du Gouvernement, donc plus de Premier Ministre;
2/ Le Parlement aura le droit de destituer le Président de la République en cas de ‹‹haute trahison››;
3/ le Président de la République peut dissoudre le Parlement.
Nous pensons qu’il convient de clarifier les deux derniers points dans la mesure où mettant en filigrane une confusion de genres qui, nous espérons sera levée avant la mouture finale de notre Constitution, a renchéri la Présidente des Fondamentalistes.
Au cours de ce point de presse, les Fondamentalistes ont réaffirmé leur détermination à soutenir le Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema et le comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) avant de confirmer leur volonté à l’accompagner ce dernier à construire le pays en toute sérénité pour le bien des gabonais.