L’intégralité du discours de la Présidente des Fondamentalistes lors du point de presse du vendredi 6 septembre 2024

*Mesdames et Messieurs les Présidents des Partis des partis politiques ou leurs représentants,*
*Mesdames et Messieurs les Journalistes,*
*Chers Invités,*
*Chers Fondamentalistes,*
Ce point de presse s’articule autour de deux points essentiels.
Le premier me donne l’occasion de présenter le parti politique LES FONDAMENTALISTES qui s’active à réunir toutes les pièces nécessaires imposées par le ministère de l’Intérieur pour sa légalisation. Nous nous attelons à atteindre les 18.000 adhésions même si nous pensons que ce nombre est surréaliste pour un pays qui ne compte qu’environ 2 millions d’habitants.
*Mesdames et Messieurs,*
LES FONDAMENTALISTES sont des compatriotes de tout âge qui s’engagent à préserver le lien radical avec nos traditions et cultures intrinsèques, à nous réconcilier avec nous- mêmes sans nous laisser aliéner par les cultures étrangères que nous considérons et respectons, à défendre et à protéger notre Loi Fondamentale, les droits humains, la société, la double participation des genres, le développement genré, la protection de notre Forêt d’où nous venons.
En clair, notre idéologie consiste à nous enraciner radicalement dans ce qui nous est propre, à veiller au strict respect de notre Constitution, au respect du vivre ensemble, de notre raison identitaire, de notre histoire, de notre continuité génétique, de nous-mêmes…
De fait, le Fondamentaliste est le gardien de la Constitution, de la cohésion sociale, des coutumes et traditions, de la biodiversité forestière…
À partir de là, il est clair que Les FONDAMENTALISTES (le parti politique) ne repose nullement sur ce fondamentalisme exclusivement religieux. Cette précision est très importante.
*Mesdames et Messieurs,*
Le 30 août 2024, nous avons célébré l’anniversaire de la prise de pouvoir des militaires. Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) porté par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUÉMA donne à voir une volonté manifeste de transformer et de développer notre pays.  Nous ne sommes pas aveugles. Ce changement de régimes, de paradigmes que nos populations ont attendu et applaudi se construit, doit se construire avec les gabonais des genres confondus.
Observations faites:
– Un effort de transformation à travers les infrastructures
– Le respect des dates limites pour le retour à l’ordre constitutionnel
– Le retour des bourses scolaires;
– L’octroi multiple des postes budgétaires;
– La réduction considérable de la dette extérieure;
– L’engagement à rendre le pouvoir de façon démocratique à la fin de la Transition démontre assurément la volonté de répondre aux attentes de nos populations;
– Et bien d’autres faits visibles et démontables.
*Mesdames et Messieurs,*
Le deuxième et dernier point justifiant cette rencontre est notre alignement sur la consultation référendaire à venir.
En l’absence de notre bréviaire, la Loi Fondamentale, il nous était impossible de nous prononcer.
Le 31 août dernier, le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national, a été remis officiellement et solennellement au Président de la Transition. 12 titres pour 190 articles qui indiquent des points intéressants, critiques et même alarmistes pour certains compatriotes.
Pour notre part, LES FONDAMENTALISTES, un point  nous parait plus important et pourrait justifier notre alignement derrière le OUI au Référendum :
* La limitation de mandat du Président de la République et des juges constitutionnels.
Sans négliger d’autres innovations majeures, nous mettons un accent sur le caractère invulnérable et inviolable qui encadre le mandat présidentiel (7 ans, renouvelable une fois). Un point que nous n’avons pas obtenu lors du Dialogue National Inclusif de 2017, à la suite des affres post élection présidentielle de 2016.
L’autre point qui pourrait justifier notre alignement c’est la séparation des pouvoirs.
Le projet de la nouvelle Constitution qui sera soumis au Référendum prochain porte également sur le régime présidentiel définit comme un système de gouvernance respectant les principes de séparation des pouvoirs et caractérisé par la non responsabilité de l’exécutif devant le législatif et l’interdiction de dissolution du législatif par l’exécutif. Une approche définitionnelle qui met bien en lumière l’autonomie des pouvoirs.
Mais que nous dit le projet de la nouvelle Constitution ?
1/ Le Président de la République en exercice est assisté d’un vice- président de la République qui le supplée et d’un vice- président du Gouvernement, donc plus de Premier Ministre;
2/ Le Parlement aura le droit de destituer le Président de la République en cas de ‹‹haute trahison››;
3/ le Président de la République peut dissoudre le Parlement.
Nous pensons qu’il convient de clarifier les deux derniers points dans la mesure où mettant en filigrane une confusion de genres qui, nous espérons sera levée avant la mouture finale de notre Constitution.
*Mesdames et Messieurs,*
Pour finir, LES FONDAMENTALISTES ne sont pas en marge. Nous avons manifesté dans nos multiples publications (en ligne), notre soutien et notre volonté d’accompagner le Président de la Transition Brice Clotaire OLIGUI NGUÉMA et le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) en disant la Vérité et en appréciant les efforts  et le pragmatisme déployés en quelques mois. C’est pour nous, un devoir moral de suivre de très près toutes les actions pour la réussite effective de ‹‹notre›› Transition.
Je vous remercie.
*Pour LES FONDAMENTALISTES,*
*La Présidente,*
*Sandrine NGUÉMÉBÉ* *ENDAMANE.*
Paul Essonne

Journaliste

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