Le vendredi 21 juin dernier, François Mangari, secrétaire général du ministère de la Justice, a clôturé le séminaire dédié à l’appui de la mise en œuvre des recommandations du quatrième cycle de l’Évaluation Périodique Universelle (EPU). Cet événement, organisé conjointement par le ministère de la Justice et le Bureau régional pour l’Afrique Centrale du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, visait à renforcer les capacités du Comité National de rédaction des Rapports du Gabon.
Lors de son allocution de clôture, François Mangari a souligné l’engagement et le sérieux des participants tout au long des travaux. Représentant le ministre de la Justice, il a exhorté les membres du comité à continuer de respecter les engagements pris, afin de rendre effective la coopération avec les mécanismes internationaux des droits de l’homme. Il a rappelé que leur contribution serait à nouveau sollicitée pour le suivi des conclusions de l’atelier.
Mangari a également exprimé sa gratitude envers la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies pour son leadership et sa disponibilité, ainsi qu’aux conférenciers du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale, qui ont animé les sessions de formation. Ces interventions ont permis de mieux comprendre les mécanismes de protection des droits de l’homme et les procédures de suivi des recommandations.
Durant les quatre jours de l’atelier, les membres du Comité National de rédaction des Rapports ont abordé diverses thématiques liées à la mise en œuvre des droits de l’homme dans les politiques gouvernementales. Les discussions ont porté sur les mécanismes nationaux de protection des droits, l’élaboration et le suivi des rapports, ainsi que l’utilisation de la base de données pour le suivi des recommandations.
À l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées. Parmi celles-ci, la révision du décret 102 portant création, organisation et attributions du Comité National de rédaction des rapports, afin de l’adapter aux enjeux actuels. Les participants ont également proposé la mise en place d’un secrétariat permanent, l’inscription d’une ligne budgétaire dans la loi de finances pour améliorer le fonctionnement du comité, et la création d’une plateforme de collaboration et d’échange des points focaux sectoriels.
Cet atelier, tenu à l’École Nationale de la Magistrature à Libreville, a offert au Gabon une précieuse opportunité d’évaluer sa situation et ses progrès en matière de droits de l’homme. En renforçant les capacités du Comité National de rédaction des Rapports, le Gabon se dote des moyens nécessaires pour honorer ses engagements internationaux et améliorer la protection des droits de ses citoyens.