SEEG/Délestage : Il faut que ça cesse !

Le grand Libreville subit des délestages  à grande échelle ces dernières semaines. Cette situation insupportable  pour les populations ne cesse d’alimenter  les conversations dans les quartiers et les  bureaux,  et suscite même des interrogations de la part de certains. Que fait donc la SEEG depuis toutes ces années ? Pourquoi n’a-t-elle pas su anticiper ce genre de problème ? Comment une aussi grande structure fait preuve de laxisme dans sa communication ? C’est le signe d’une déchéance sécuritaire.

En effet, entre des coupures qui peuvent durer 1h pour certaines et 6h pour d’autres parfois plus ; Les populations n’ont pas manqué d’exprimer leur ras de bol. Dans le 6ème  arrondissement de la commune de Libreville à Nzeng-Ayong  par exemple nous avons observé une route barrée pendant la journée du 1er mai 2024(fête du travail) dernier ; aussi, au  défilé,   le personnel de la SEEG s’est fait huer lors de son  passage  cette même journée sans oublier les critiques et les commentaires désobligeants auxquels ils sont soumis sur les réseaux sociaux chaque jour.

Comme si cela ne suffisait pas,  le chargé de la communication de la SEEG a fait une sortie médiatique le 03 mai 2024 au journal de 20h sur Gabon 1érè dans laquelle il a évoqué la cause de ces délestages récurrents tout en rassurant la population quant aux mesures prises par ladite société afin de remédier à cette situation : « l’augmentation exceptionnelle de la consommation d’électricité observée en cette période de grande chaleur conduit à la saturation du système électrique de Libreville occasionnant des délestages.

Toutefois, des travaux sont exécutés en vue d’un retour à la normal d’ici le 25 mai 2024 ; une centrale flottante viendrai remplacer cette disserte en électricité de Libreville et ses environs dans 3 mois ». La sortie du chargé de la communication de ladite société n’a pas suffi à rassurer l’opinion public qui jusqu’à ce jour ne cesse de se plaindre : «la SEEG a gaspillé ma télévision qui va rembourser ça ? Trop c’est trop » pouvait-on entendre. D’ici à ce que cet état de fait soit résolue, les populations vont continuer de subir les caprices de dame SEEG.

Il serait judicieux pour la SEEG à l’avenir d’établir des plans d’anticipation pour ce genre de désagrément,  mais aussi mettre un accent particulier sur leurs techniques de communication auprès du grand public.

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