Ce n’est pas un secret de polichinelle, le Parti Démocratique Gabonais est au bord du précipice, il est dans l’abime, ce qui est sûr, il ne sortira pas de sitôt de ce gouffre, car les motifs qui l’ont entrainé jusque-là sont énormes et graves, même parmi les indéfectibles et fidèles militants, le PDG a fait des victimes. Les assises provinciales d’autocritique et de refondation tenues du 24 au 25 février 2024 et dont la plénière pour l’adoption du rapport final a eu lieu le 10 mars 2024, n’a accouchée que d’une sourie, car ces retrouvailles n’ont pas atteint leurs objectifs, étant donné qu’elles n’ont pas glané grand monde.
Aujourd’hui le PDG va mal, après 56 ans de règne sans partage, le parti qui a vu le jour au bord de la Bouénguidi un 12 mars 1968 a besoin de se corriger et de se revivifier réellement ; mais qui pour le faire dans l’Ogooué-Lolo ?
quand on sait que dans le nouvel organigramme provisoire, il a été constaté, pour le regretter que l’Ogooué-Lolo n’est aucunement représenté au niveau du Secrétariat Exécutif. Ont-ils été doublé, ignoré ou bien zappé ?
Dans le cadre d’une rentrée politique dans la province de l’Ogooué-Lolo du 28 au 30 Octobre 2022, Steeve Nzegho-Diecko déclarait : « La fidélité politique est le contraire de la trahison ou de faux semblant, l’infidélité conduit
inéluctablement au divorce. La loyauté est une vertu, une qualité, c’est évité de s’impliquer dans des complots, des manipulations, des combines qui portent atteintes à l’honneur, à l’intégrité morale et physique du Président de la République. Je sais que vous, peuple de l’Ogooué-Lolo et cadres du parti ne pouvez pas laisser tomber le PDG ». Dix-sept (17) mois après, ce discours est-il toujours valable ? on peut l’affirmer par la négative, car
depuis les évènements du 30 aout 2023, aucun hiérarque pédégiste de l’Ogooué-Lolo ne se fait entendre, c’est le silence radio.
Comment comprendre que tous ces éminents cadres, toutes ces hautes personnalités qui ont occupé des fonctions élevées dans le parti et dans l’appareil de l’état ne se font pas entendre pour défendre la cause de leur « fils
le PDG » aujourd’hui aux abois.
le 12 mars 2024 c’était le 56ème anniversaire du « parti des masses », pour les observateurs de la vie politique dans le G7, il n’y avait aucune grande figure de la province à Louis, siège du PDG. Y a-t-il des raisons à ces absences ? l’avenir nous le dira, avec ce congrès qui se profile à l’horizon. On laisse le temps au temps.