Le président de la Haute Autorité de la communication(HAC),Raphaël Ntoutoume Nkoghe a échangé le mercredi 3 juillet à Libreville avec les responsables des médias publics et privés du secteur de l’audiovisuel, écrite et en ligne.
Au cours de cette première rencontre avec ces confrères, après leurs prise de fonction le 25 juin dernier, il était question pour le nouveau régulateur des médias assisté de ces collègues conseillers membres (9), de la HAC dans un premier temps d’une prise de contact, mais surtout de discuter des points inscrits à l’ordre du jour.
Quatre (4) points étaient au centre des débats : la redevance audiovisuelle de la communication (RAC), la publicité institutionnelle, la couverture médiatique lors des prochaines élections législatives et le dépôt de 5 exemplaires de journaux chez l’imprimeur à chaque parution.
S’agissant du premier point la RAC, le président de la haute autorité de la communication(HAC), a annoncé aux directeurs de publication présent qu’il a saisi la Cour Constitutionnelle pour trancher, de qui le ministère de la communication et la Haute Autorité de la Communication devrait percevoir frais relatifs à la RAC, en estimant toutefois que celle-ci ne devrait pas être imposée aux médias n’ayant pas reçus de subvention annuelle de l’État.
Abordant le second point sur la publicité institutionnelle, l’ancien conseiller du Président de la République envisage la libéraliser pour donner un peu de souffle aux médias privés, avant de souligner par ailleurs que le nouveau code de la communication n’est pas encore pris en compte, que ceux des confrères qui voudront apportés des amendements peuvent saisir la Cour Constitutionnelle où se trouve les textes en attente de confirmation.
Concernant le 3 points, les élections législatives avenir les membres de la HAC veulent désormais apportés un peu plus de rigueur dans le traitement de l’information en période électorale, ou l’on constate souvent des dérives. Pour cela il compte accompagner en insérant les communiqués des différents candidats de parti politique, des messages qui devront être au préalable déposé à la HAC avant diffusion dans des médias.
Pour finir et comme dernier point il sera exigé aux éditeurs de déposer 5 exemplaires de leurs journaux dès chaque parutions.
Le président de la haute autorité de la communication reste ouvert a toute forme de proposition pour la bonne marche de l’institution qu’il dirige.