C’est devenu une véritable jungle au quartier Bizango rails, appelé communément « chez les chinois ». Alain Mihindou de nationalité Gabonaise, serait devenu par les liens du mariage avec sa femme, le propriétaire de la quasi-totalité du quartier dit « chez les chinois » à Bizango. Une appropriation illicite des terres qui serait aujourd’hui à l’origine de plusieurs conflits bien connus des autorités judiciaires et administratives de la commune de Ntoum.
Les nouvelles directives et la politique impulsée par le Comité de transition pour la restauration des institutions conduit par le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, semble désormais être balayer d’un revers de la main par certains compatriotes habitués aux magouilles dans le domaine du foncier. C’est ce qui ressort du conflit qui vient d’opposer des ressortissants Camerounais à des Gabonais au quartier Bizango.
Alain Mihindou aurait une nouvelle fois, malgré les dernières décision du président de la transition vendu une partie de terre propriété de la famille Ntoutoume Meyo. Un comportement peu orthodoxe, qui démontre que ce sulfureux personnage, est décidé à défier les nouvelles autorités du pays qui ont interdit la vente de terrain aux étrangers, de surcroît de façon illicite. De plus, les ressortissants Camerounais et le vendeur lors d’une rencontre avec les autorités du Cadastre de la dite commune aucun documents n’a été présenté par ces derniers. Alain Mihindou procède depuis à des trafics d’influence, il se susurre qu’il aurait comme complice un conseiller de la présidence de la République qui affirme aux populations être très proche du président de la transition, OLigui Nguema et un huissier de justice. La semaine dernière, ces derniers ont été chassés du terrain après une rixe avec la famille Ntoutoume Meyo.
Alain Mihindou serait-il au-dessus de la loi ? La justice serait-elle devenu complice des agissements de ce dernier ? Ces questions méritent leurs pesant d’or, eu égard aux différents conflits qui depuis des années, opposent les populations autochtones de Bizango rails appelé « chez les chinois », à Alain Mihindou. Des hectares de terre concédée aux familles autochtones pour y pratiquer de l’agriculture, ont été vendus à des tierces personnes par Alain Mihindou, qui, pour avoir épousé l’une des filles de l’une des personnalités autochtones du quartier, s’est accaparé de tout cet espace et procède depuis des années à la vente anarchique de ces lopins de terre.
Les plaintes déposées à la brigade de Gendarmerie du PK9, auprès de l’ancien Maire du 3e arrondissement de Ntoum, Marc Obame et au tribunal de Libreville, ont accouché d’une souris. Il semblerait que, certaines autorités du tribunal et des hauts gradés des forces de sécurité et de défense auraient également acheté des terrains de façon illicite avec ce compatriote, ce qui expliquerait le non-aboutissement de toutes ces plaintes déposées contre ce Monsieur au tribunal de Libreville. Les autorités de transition semble avoir un adversaire de taille, en ce qui concerne le respect des textes sur le foncier il serait un véritable usurpateur.
Des actes de banditismes et de corruption qui n’honorent pas le pays. Surtout quand on sait que, les autorités depuis des années tentent de lutter contre ce genre de pratique. Qu’à cela ne tienne, l’intervention des plus hautes autorités du pays est très attendue pour éviter le pire. Car, ces derniers mois, c’est avec des machettes et des fusils que les conflits se sont réglés du côté de Bizango rails « chez les Chinois ».