Le Centre de Recherches et d’Etudes en Psychologie (CREP) du Département de Psychologie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) a organisé du 29 au 30 juin dernier dans l’enceinte de la bibliothèque universitaire de l’UOB, un Colloque international en sciences humaines et sociales sous le thème « Identité et Culture : Enjeux et stratégies liés à la pandémie de la Covid-19 ». C’était en présence du Directeur du CREP-UOB Pr Sylvie Akiguet épse Bakong et du Recteur de l’UOB, Pr Mesmin-Noël Soumaho.
Durant les deux jours de ce Colloque avec les pays participants comme la France, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine (RCA), le Congo Brazzaville et le Gabon, les chercheurs, les professionnels divers et les étudiants ont réfléchi sur la relation symbiotique entre les deux notions d’identité et de culture fondamentales en Psychologie à travers le prisme de la Covid-19. Une problématique qui a requis un intérêt particulier en Psychologie car il a été question de comprendre comment la Psychologie pouvait-être efficiente dans les moments de crise. Il s’est agit entre autres, d’établir des liens, instaurer un dialogue nécessaire entre la société et le monde de la recherche au travers d’un vécu traumatique lié à la pandémie. Ainsi, cette perspective enrichissante engage le travail de la Psychologie dans toute sa diversité, d’une part, et des Sciences Humaines et Sociales, d’autre part.
Les différents ateliers « Santé et répercussions psychologiques, famille et vécu pendant et post-Covid », « Société et stratégies d’adaptation, éducation et nouvelles pratiques pédagogiques », « Education et nouvelles pratiques pédagogiques » modérés par d’excellents universitaires invitent à envisager comment repenser les espaces mémoriels et les représentations des lieux du trauma. Ils proposent d’aborder la manière dont les mémoires de la pandémie du Covid-19 pourraient être formulées et représentées différemment dans le présent afin de décoloniser les esprits et les mentalités. À titre d’exemple, ce désir de décolonisation culturelle et de changement se manifeste par l’utilisation consciente d’un vocable nouveau.
Décoloniser les mémoires de la pandémie consisterait en effet à modifier le cadre terminologique donné tout autant que les modes de penser le passé et la place des individus dans l’Histoire.
Ce colloque du CREP-UOB invite le public à analyser comment la crise de la pandémie du Covid-19 peut devenir l’objet d’une mémoire commune au-delà des récits de apocalyptiques.