Contesté par les agents qui réclament sa démission, critiqué pour sa gestion globale de la CNAMGS, pointé du doigt par sa hiérarchie pour son insubordination, sa condescendance et son incompétence, Séverin Maxime Anguilé semble plus que jamais sur un siège éjectable.
A l’issue d’une réunion qu’il présidait mercredi dernier, Alain Claude Bilie-By-Nze a décidé de dessaisir Sévérin Maxime Anguilé du dossier relatif à la crise qui secoue la CNAMGS.
Ce d’autant que, contrairement aux recommandations des plus hautes autorités qui préconisent le dialogue social, le patron de la CNAMGS a choisi de se vautrer dans le mépris et l’affrontement à l’égard de ses administrés qui ne réclament que l’amélioration de leurs conditions de vie. Notamment leur prise en charge à 100% en matière de santé, des prêts internes à taux 0, le crédit automobile au même taux pour les collègues, l’acquisition des terrains, les reclassements ainsi que le paiement de la prime de recouvrement à tous.
Cette démarche quoique logique a été condamnée par Sévérin Maxime Anguilé lequel sans ménagement, en violation des règles élémentaires de droit, avait décidé du licenciement d’une centaine d’agents grévistes, prenant appui sur une décision du Directeur général du travail qui avait jugé illégal le mouvement d’humeur.