Nous le disions déjà dans nos articles datés du 8 juin dernier, je cite « si le ridicule tuait, il n’y aurait plus de PDG ». Ces hommes et femmes du parti démocratique gabonais démontrent à chaque fois qu’une situation se présente et au moment où le peuple pense que le temps est venu pour ces derniers se rattrapent, comme toujours, ils confirment leur égoïsme en faisant prévaloir leur propre intérêt au détriment de l’intérêt général, c’est le cas avec ce qu’il convient d’appeler le sursaut de patriotisme au lieu de la xénophobie comme certains veulent nous le faire croire. En effet, le simple fait de dire que ces gabonais d’adoption fraichement naturalisés ne devraient pas occuper les postes aussi stratégiques au sommet de l’Etat, dans les administrations publiques, parapubliques et au gouvernement comme c’est le cas actuellement n’est pas un crime.
Dans cette sortie de piste du porte-parole du PDG, David Ella Mintsa, le Parti au vouloir veut faire passer les gabonais comme des xénophobes en appelant les populations à l’unité nationale… pourtant le tissu social ne s’est jamais fissuré le pays demeure toujours une terre d’ouverture, d’accueil, d’hospitalité et de tolérance mais chacun doit pouvoir rester à sa place, sans vouloir déplacer les bornes de la République. Les gabonais sont toujours restés dans la vision du président Omar Bongo Ondimba qui disait ‘’ Si un étranger vous apporte sa force de travail, en retour vous devez l’apporter votre hospitalité’’.
Monsieur le porte-parole, vos compatriotes ne sont pas xénophobes, nous cohabitons dans la convivialité pour empreinter un terme cher au Père Paul Mba Abessolo avec nos frères venus d’ailleurs depuis toujours.
Depuis quelques temps, les médias proches du palais sont aussi rentrés dans la danse en accusant certains confrères de faire le lit à la xénophobie avec un objectif bien précis qui malheureusement a échoué sans manquer au passage d’égratigner la Haute Autorité de la Communication l’accusant de laxiste.
On comprend par cette déclaration que le PDG cautionne le Grand remplacement de la République. Les gabonais revendiquent simplement leurs droits et ce n’est pas aujourd’hui que l’on dira que le gabonais est xénophobe avec toutes les couleuvres que certains gabonais d’adoption nous ont fait avaler à l’exemple de Dossou, Maixent Accrombessi, Liban Souleymane et autres.
Aussi, cette communication antipatriotique marque tout simplement l’incapacité du parti au pouvoir à analyser froidement cette situation afin de trouver une solution pour apaiser la colère des gabonais qui monte.