L’axe routier Ovan-Makokou dans la province de l’Ogooué Ivindo continue de rendre la vie impossible aux riverains. Le tronçon n’aurait subit aucun aménagement depuis plusieurs années. Les opérateurs économiques tout comme les voyageurs prennent des bains de boue de fortune.
A l’heure où le Président Ali Bongo Odimba attend des membres du nouveau gouvernement Ossouka Raponda, plus d’implication dans la recherche des solutions aux difficultés quotidiennes des Gabonais, le problème de l’axe Ovan- Makokou, demeure une préoccupation qui rentre dans la liste des urgences. Car, plusieurs villes et villages sont privés de produits essentiels, de première nécessité tels que les produits alimentaires, l’énergie et l’eau, les produits pharmaceutiques, par exemple.
Avec le retour des pluies diluviennes, le cauchemar des populations de cette région prend de l’ampleur, laissant place à la colère et la désolation. Jusqu’ici, aucune réelle stratégie n’est déployée pour permettre aux riverains de jouir enfin des voies terrestres praticables, et facilitant l’activité humaine.
Lors de son passage dans l’Ogooué-Ivindo en septembre dernier, le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, annonçait la reprise prochaine des travaux de la route Ovan-Makokou. Depuis plus rien, les travaux sont à l’arrêt.
En attendant que les choses s’arrangent, les voyageurs ont trouvé des astuces abracadabrantesques pour palier à leur problème.