La capitale gabonaise reste un des carrefours stratégiques du trafic d’ivoire comme en témoigne l’interpellation de trois personnes le 8 mars 2018. Elles détenaient deux pointes d’ivoire et une queue d’éléphant. Elles les auraient fait venir de Makokou, à 600 km à l’est du pays.
C’est une équipe mixte composée des agents de la Police Judiciaire et des Eaux et Forêts appuyés par Conservation Justice qui a mis la main sur les trois trafiquants alors que ceux-ci étaient sur le point d’écouler leur marchandise.
L’enquête menée depuis quelques semaines faisait en effet état d’une transaction concernant des ivoires, produit dont le commerce est totalement proscrit par la loi. Il fallait désormais avoir les précisions de cette transaction. Elles sont parvenues au fil des jours, jusqu’à ce que ce jeudi le lieu et l’heure de l’échange soient confirmés. Selon des sources proches du dossier, les agents de la Police Judiciaire sont arrivés sur les lieux indiqués au moment même où les trois trafiquants étalaient leur butin au sol en attendant l’arrivée du client qui devait le voir, le juger et puis l’acheter à un prix fixé depuis la prise de contact entre les différents acteurs de la transaction qui devait avoir lieu.