Le débat de Missélé eba’a: Encore de la poudre de perlimpinpin…

Avant de bondir à la tête du gouvernement, on ne sait finalement par quel miracle à défaut de dire par quels critères, Édith Cresson du Gabon était bel et bien maire de Libreville. De ce pas, les problèmes liés à l’insalubrité de la première ville du pays ne lui sont pas inconnus.

Malheureusement pour l’image de notre pays, Libreville et les autres capitales provinciales ressemblent à de véritables poubelles géantes. Quelle crédibilité pour le chef de l’État qui entend gagner le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique?

Eût-il encore fallu cette menace du chef de l’État au gouvernement sur cette question quand on sait que le premier ministre a géré ses problématiques lors de son passage à la mairie de Libreville? Où sont les entreprises chargées de ramasser les ordures dans la ville?

Pas une, pas deux, le gouvernement  a  décidé de transformer nos forces de sécurité et de défense en éboueurs de circonstance comme si c’était (1) la solution au problème constaté, (2) le travail de nos militaires, (3) la réponse trouvée et qu’il a osé donner au président de la République qui a vraiment été agacé de voir Libreville autant dégueulasse.

Visiblement ce gouvernement refuse de divorcer avec l’incompétence et la mystification. Autant de légèreté au sommet de l’État est tout simple inadmissible. Et qu’en sera t-il demain lorsqu’on dira qu’il manque des écoles ou des hôpitaux, ce qui est même le cas? On transformera ces vaillants soldats en maçons ou en fabricants de briques?

Si Edith Cresson du Gabon estime qu’elle ne dispose pas des moyens nécessaires pour accomplir sa mission de premier ministre ou qu’elle ne gère rien en tant que cheffe du gouvernement, qu’elle démissionne. Jacques Chirac l’a fait par le passé, il est même devenu président de la République après. C’est dire…

Demain, il ne sera pas question de venir vomir tout son fiel sur le pouvoir après n’avoir refusé aucun de ses privilégiés. La poudre de Perlimpinpin, les gabonais n’en veulent plus. Édith Cresson du Gabon doit tirer les conséquences de son échec à  la primature. C’est tout.

Par Télesphore Obame Ngomo

Paul Essonne

Journaliste

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