La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) reprend le bâton du pèlerin pour inculquer aux Etats membres le bien fondé d’appliquer le mécanisme de financement des activités de la CEEAC.
Cette action pédagogique qui est menée à travers un séminaire sur la Contribution Communautaire d’Intégration(CCI) qui s’est ouvert ce matin par visioconférence concerne cinq pays membres dont la République d’Angola, le premier à ouvrir le bal.
L’enjeu majeur de cette rencontre virtuelle est d’impliquer les États membres qui n’appliquent pas encore ce Mécanisme, afin de les amener à l’intégrer dans leur corpus juridique et financier. Il s’agit des pays suivants : l’Angola, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi et Sao Tomé & Principe.
Un seul discours a été ponctué lors de la cérémonie d’ouverture, celui du Président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo.
Prennent part aux travaux les cadres et experts de la CEEAC, du ministère des Relations extérieures de l’Angola, du ministère de l’économie et des finances, des ministères de la Justice et du Commerce ainsi que ceux de la Banque Nationale de l’Angola.
Après le discours d’ouverture, les participants ont suivi avec intérêt l’intervention du Conseiller Économique du Président de la Commission de la CEEAC, Madame Maria Do Carmo Trovoada Pires de Carvalho Silveira qui a fait un mot introductif sur les objectifs de la rencontre.
Les travaux se sont poursuivis avec une série d’exposés et d’échanges sur : Le concept ; de la CCI, mécanisme de fonctionnement et modalités de calcul ; Les Pratiques nationales en matière d’exonérations et enjeux en matière de données statistiques ; et les Analyses des mesures à mettre en place par la République d’Angola.
Ces échanges que le Président de la Commission a qualifiés de fructueux seront consignés dans un document et sonneront la fin des travaux.
Rappelons que la CCI est prévue pour financer le budget de la Commission de la CEEAC, le budget du Conseil de paix et de sécurité(COPAX), les dotations du Fonds de Compensation, de coopération et de Développement, les dotations spéciales les budgets des organismes spécialisés et de toute autre action décidée par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Tous les participants sont unanimes sur les attentes de cette rencontre virtuelle. Il s’agit d’impliquer tous les Etats membres à incorporer la CCI dans les documents juridiques et financiers car, déclarait le Président de la Commission en substance, la construction d’un espace économique viable exige un coût qu’il importe non seulement d’évaluer, mais aussi et surtout de financer.