Mesdames et Messieurs, hommes et femmes des médias. Depuis plusieurs mois, nous sommes nombreux à avoir constaté des comportements aux antipodes de la déontologie et de l’éthique qui ont toujours prévalu dans notre corporation.
Tout a commencé avec le numérique .Certains sites internet se faisant pompeusement passer pour des médias d’information, relaient des fak news et autres contre vérités, l’lorsque nous, reconnus par la tutelle comme des journalistes avec le droit d’exercer en république gabonaise, disons le contraire .Cet état de fait a créé un amalgame auprès des populations, lesquelles ne savent plus ou se situer.
Apres investigation, nous avons tous eu l’information qu’il ne s’agissait-là, que de l’œuvre de Jessy Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence de la République.
Toutes les semaines, il y a au moins un ou deux sites internet, qui n’ont ni l’autorisation du procureur de la République, ni celle de la haute autorité de la communication (HAC), ni l’agrément technique du ministère de la communication, pour avoir le droit de diffuser et de publier en république gabonaise.
Ces médias pirates nous font écran, en saturant la toile d’informations erronées.
Plus récemment, le même porte-parole du président la République a pris le contrôle de certains titres de la presse écrite .Nous l’affirmons par ce que nous en avons discuté avec les concernés, qui assurent ne plus rien décider.
Des journaux désormais aux mains de Jessye Ella Ekogha, qui s’acharnent à insulter, salir les patrons de presse, qui pointent du doigt son incompétence notoire, donc visible par tous, comme porte-parole de presse de la présidence de la République.
Sont déjà passés au pilori, Telesphore Aubame Ngomo, Desiré Ename, Guy pierre Bithegue, Franck Mandoukou, Thierry Mebale Ekouaghe, et le dernier en date, Stive Roméo Makanga, le patron de kongossanews, et par ailleurs mon secrétaire général.
Je viens donc par cette déclaration m’insurger contre ces pratiques, la presse indépendante n’est pas la poubelle de JESSYE ELLA EKOGHA. S’il veut être journaliste, qu’il laisse le porte- parolat, intègre une rédaction, et nous lui apprendrons le BA-BA de la communication.
Jamais ce qui se passe aujourd’hui dans notre corporation ne s’était produit .Pendant des mois, nous avons fermés les yeux, banalisés, laissé passer …Mais aujourd’hui le moment est venu d’y mettre un terme. Ces manœuvres qui n’honorent pas notre République et notre corporation sont une honte.
C’est pourquoi, nous en appelons au président de la République, le Chef de l’Etat, son excellence ALI BONGO ONDIMBA, lui qui a toujours prôné pour la diversité, la liberté d’expression, et qui, par ses efforts a mis en place des canaux pour garantir l’intégrité des journalistes, de même que leur rôle comme acteurs majeurs dans la société.
L’union des patrons de la presse indépendante du Gabon et le cercle des patrons de la presse privée en ligne saisiront de façon formelle la HAC dans les tous prochains jours. Trop, c’est trop.
L’UPPIG, saisira aussi Reporter Sans Frontières(RSF) pour faire état de la grande menace qui court désormais sur la presse indépendante du Gabon.
Je vous remercie !!!!
Le Président de l’UPPIG, Aimé Jordan Pango