Gabon: Entre belle-mère et belle-fille, c’est l’amour vache.

Ils sont nombreux ces foyers qui vivent cette situation de conflit entre belle-mère et belle-fille. Mais, qu’est-ce qui peut bien pousser une belle-mère à s’en prendre à sa belle-fille ? Pourtant, elles ont en commun de souhaiter le bonheur et l’épanouissement de l’homme.

La relation entre la belle-fille et sa belle-mère est très précieuse. La preuve avec Ruth et Naomi dans la Bible, qui sont des modèles d’une relation seine entre une belle-mère et une belle-fille. Puisque Ruth a considérée Naomi comme sa mère.

Cependant, la complexité se fait ressentir entre les deux, dans la mesure où la mère sent la force du lien établi avec son fils, un être brisé par l’arrivée d’une autre femme qui est susceptible de prendre sa place.

Le rapport entre la belle-mère et son fils est tel que, lorsque ce dernier quitte sa mère, le plus souvent pour une autre femme, cette rupture peut être mal vécue. Par exemple, le fils appréciera la cuisine de la nouvelle, l‘affection du fils sera partagée entre les deux, et le fait de ne plus pouvoir prendre soin de son fils comme avant, peut-être le facteur déclencheur de la guéguerre légendaire entre une belle-mère et sa belle-fille.

Le rejet de la belle-mère peut aussi être l’effet d’une surveillance extrême sur la vie de son fils, voulant absolument tout contrôler : cela va des finances, à la vie intime du couple de son fils et de sa belle-fille.

Ce rejet n’est pas uniquement le résultat d’une belle-mère trop présente, parfois le malaise vient de la belle-fille qui développe de l’animosité et de la désobligeance vis-à-vis de sa belle-mère, de sa belle famille, voir même de son époux. Ce dernier détail peut susciter l’intervention et le contrôle  d’une mère soucieuse du bien-être de son fils.

Dans un autre cas, l’arrivée d’une belle-fille serait le motif pour lequel le fils ne prendrait plus soin de sa mère comme avant. Par exemple, il viendrait à augmenter la ration alimentaire chez sa belle-famille au détriment de sa propre mère.

Au regard de ce rapport de forces, entre la belle-mère et sa belle-fille, il serait mieux de dire que la responsabilité revient à l’homme d’éviter cette situation. En évitant d’impliquer sa mère dans les décisions de son couple, c’est pourquoi l’homme doit quitter le coquons familiale, s’organiser avec sa femme et ses enfants lorsqu’il devient autonome. Ou encore une fois parti, éviter d’aller rapporter les secrets de sa famille à sa femme et les secrets de sa femme à sa mère. Parfois l’homme lui-même est à l’origine de ce conflit. L’effort doit aussi vernir des femmes pour le bien de tous. Ainsi, la famille pourra évoluer dans une dynamique de bien-être et de confiance.

Paul Essonne

Journaliste

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