Inculpés par la justice gabonaise pour « Association de malfaiteurs, détournement de fonds publics, complicité de détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêt et blanchiment de capitaux », les pasteurs de l’Eglise Evangélique du Gabon, viennent de bénéficier d’une liberté provisoire.
Pendant que plusieurs Gabonais croupissent en prison pour des faits similaires, en attente de jugement, les pasteurs de l’Eglise Evangélique du Gabon, reconnu coupable par la justice viennent d’obtenir une liberté provisoire. Une décision qui laisse un goût amer dans la bouche des Gabonais.
La justice gabonaise en laissant en liberté provisoire les six pasteurs reconnus coupables de détournements et d’association de malfaiteurs, pendant que d’autres Gabonais séjournent à sans famille, pour les mêmes faits, est en train de créer une psychose dans le pays. Et au moment où, l’Etat vient de mettre en place une task force sur les administrations publiques et para publiques, une telle décision laisse croire que, la prison centrale de Libreville est réservée à une certaine catégorie de personnes. Sinon, qu’est ce qui pourrait bien expliquer cette mise en liberté desdits pasteurs ? Des pasteurs qui vouent une inclination à l’argent et à l’enrichissement illicite viennent de ternir par ce scandale l’image de la communauté chrétienne, notamment celle de l’Eglise Evangélique du Gabon.
Qu’à cela ne tienne, Jean Jacques Ndong Ekouaghe, Augustin Bouengoune, Jean Faustin Mvone Mba, Guy Mengue Anvame, Joseph N’nang Obiang, et Jean Jules Marie Foula Foula, dont la conduite a été guidé par l’amour de l’argent connaitront le jugement divin.