L’infection parasitaire transmise par les moustiques du genre Anophèle, appelée paludisme semble regagner du terrain, dans la province du Moyen-Ogooué notamment dans le chef-lieu de province, à Lambaréné.
Il est devenu difficile ces derniers jours, pour les médecins de l’hôpital Albert Schweitzer d’offrir et de recevoir toutes les personnes qui viennent au sein de cette structure sanitaire pour des soins, ou pour des hospitalisations liées au paludisme.
Selon les responsables de cette structure sanitaire que notre correspondant a pu rencontrer « en ce moment nous sommes saturés, sur 30 lits en pédiatrie, nous franchissons la barre de 44 enfants hospitalisés pour le paludisme. Le mois de décembre a été toujours de la sorte dans ce service. Nous demandons aux parents et enfants de se protéger, car le palu tue », a souligné un médecin de cette structure.
Ainsi, au regard de l’affluence, les malades qui ne peuvent pas être pris en charges sont obligés de se diriger vers l’hôpital Georges Rawiri.