Aux Gabonais qui gèrent la crise du Covid-19 au Gabon, qu’ils arrêtent de dire qu’à chaque fois que quelqu’un soulève un problème qui relève de son état social est synonyme de politique, il s’agit là d’un état de faiblisse. Parce qu’on n’a pas besoin de faire de la politique ou d’être médecin pour dire, voir, ou pour constater que le COPIL c’est du n’importe quoi.
Pour les leaders communautaires qui sont là pour relayer ce qu’ils vivent auprès des communautés, difficile de voir dans ce cas des parents mourir sans rien dire, par la négligence du COPIL de peur d’être taxer de politiques. « L’Eglise par exemple est dans une communauté et lorsque nos membres sont victime d’une situation nous ne pourrons qu’attirer l’attention de ceux qui sont responsable de ça. Le cas d’un Monsieur donc sa fille est chantre à l’église qui est allé au COPIL et on lui a dit de rentrer à la maison avec sa maladie, donc on n’a pas besoin d’avoir quelqu’un qui nous donne des informations là-dessus » selon le pasteur Mbina.
Pour le pasteur Mbina le COPIL n’a pas de médicaments, pas équipement, à la limite l’on joue avec la vie humaine comme si elle n’avait plus de sens. Il y a des voitures qu’on achète pour le fonctionnement du COPIL, mais pas de lit pour recevoir les malades, ceci est vraiment regrettable.
Le gouvernement gabonais gagnerait à revoir le fonctionnement du COPIL, pour un peu plus de crédibilité sur le plan national et international.