Zacharie Myboto dénonce les manigances électorales du régime Bongo PDG.

Lors d’une  conférence de presse animée conjointement avec son compère  d’Héritage et Modernité  le mercredi 17 octobre  à la Chambre de commerce de Libreville  le président de  l’Union nationale (UN) Zakarie Myboto a dénoncé les dérives lors du premier tour des élections législatives et le tour unique des locales et ont été fortement dénoncées et fermement condamnées par les leaders de nombreux partis politiques.

Le président de l’union nationale (UN), Zacharie Myboto, à lors  de sa prise de parole, égrainé les différentes manœuvres de fraudes relevé non seulement lors de la campagne des élections jumelées du 6 octobre dernier, mais aussi et surtout toutes celles perpétrées le jour du vote, entre autre.

«La présence abusive et intimidante des militaires armés à l’entrée des bureaux de vote, le refus du centre gabonais des élections (CGE) de signer à temps les mandats des représentants des candidats de l’opposition dans les bureaux de vote, de remettre aux représentant des candidats de l’opposition des  procès-verbaux, d’annoncer au public les résultats électoraux, ou encore l’interdiction du CGE faite au rapporteur de l’opposition, membre de la commission du 1er arrondissement de Libreville, d’accéder à la salle de délibération », a-t-il déclaré.

Un autre fait, non moins important fut  selon ce dernier, «l’achat des consciences marqué par une débauche d’argent à grande échelle distribué ici et là par le pouvoir et ses affidés. Cette achat des consciences a consisté également à échanger certaines indications de la carte d’électeur contre de l’argent ou tout autre moyen financier, tels que des chéquiers de cinq chèques cadeaux du candidat UDIS-PDG de Mounana d’une valeur de 25 000 CFA, distribués à des électeurs», a-t- il expliqué.

Face à tant de dérives regrettable enregistrés lors du premier tour du scrutin, Alexandre Barro Chambrier et Zacharie Myboto appellent le Centre gabonais des élections (CGE) à plus de rigueur dans le respect de la loi et le «pouvoir Bongo PDG à arrêter de tuer l’élection qui, qu’il le veuille ou pas, finira par l’emporter».

Chimène Okome

Journaliste

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