Vulnérabilité des zones côtières en Afrique centrale.

Le Bureau UNESCO Libreville et la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO, avec le soutien du Gouvernement du Royaume de la Suède ont organisé, du 05 au 07 novembre 2019, un atelier technique sur la vulnérabilité côtière en Afrique Centrale, en vue de mettre ensemble les différents experts de la sous-région, d’identifier les défis de chaque pays et de trouver une initiative conjointe en vue de relever les différents défis.

Face à l’érosion côtière qui menace la planète, la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO avec le soutien du Gouvernement du Royaume de suède, a lancé un projet sur les actions de développement aux niveaux régional et mondial en faveur de la feuille de route conjointe sur les processus de planification de l’espace marin dans le monde, et dans le contexte de la Décennie des Nations Unies des Sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030).

Cet atelier avait deux objectifs : (i) renforcer les capacités en vue de répondre aux problèmes océaniques émergents grâce à des outils de gestion écosystémiques et territoriaux et (ii) assurer des synergies sous régionale entre les Etats membres afin d’établir un mécanisme durable pour soutenir la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).

Etaient présents, les experts nationaux des pays suivants : Angola, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo et Sao Tomé et Principe issus de l’administrations publiques, des universités et grandes écoles, tous impliqués notamment dans la gestion des zones côtières, des érosions côtières et des impacts cumulatifs dans un contexte transfrontalier.

Les échanges ont porté sur le renforcement des capacités institutionnelles des Etats membres, la vulnérabilité côtière et les risques inhérents aux zones côtières  et aux milieux marins, l’information sur le développement des systèmes d’information géographique, les profils pays en matière d’érosion et de vulnérabilité côtières, le profil côtier sous régional et une étude de terrain, à La Sablière, au nord de Libreville qui a permis d’observer in situ la dynamique de l’érosion côtière et les impacts de la spéculation foncière et de l’exploitation des carrières de sable sur l’environnement côtier.

Les experts ont relevé que les problématiques sont transfrontalières et constituent une réelle menace sur l’environnement, la vie des populations et sur les infrastructures économiques et le patrimoine culturel et historique des pays.

En fin des travaux, les experts ont sollicité l’UNESCO et la COI pour accompagner l’Afrique centrale dans la mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies des Sciences océaniques pour le développement durable. Cela passe, par exemple, au niveau régional, par la création d’une plate – forme de concertation pour experts, le renforcement des capacités humaines et institutionnelles, la mise en place d’activités en faveur des communautés. Au niveau national, chaque pays a identifié une activité phare qui pourrait bénéficier du soutien de la COI – UNESCO.

 

Paul Essonne

Journaliste

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