Transformations du Gabon et des rencontres officielles à travers la photographie.

Photographe français aujourd’hui à la retraite, Jean Trolez a travaillé pour la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) dans ces premières années au Gabon avant d’ouvrir en 1970 un studio-photos dans la capitale, « Tropic photos », qui deviendra ensuite « Tropic Color » (situé dans la galerie de Mbolo) en 1978. A travers ce studio, il a immortalisé la visite de nombreux Chefs d’État et a été le témoin des mutations du pays. Il laisse en « héritage » les nombreuses cartes postales qu’il a réalisées, dont certaines sont encore en circulation, mais aussi des milliers de clichés.

Son parcours dans le domaine de la photographie au Gabon

Une « mémoire » photographique des grandes transformations de la capitale, ainsi que des rencontres et visites officielles

Son parcours dans le domaine de la photographie au Gabon

Jean Trolez est arrivé au Gabon en 1964, via la coopération française, en tant que « volontaire du progrès ». Il a alors 24 ans et n’est pas encore photographe mais « outilleur (ajusteur) ». Le conseiller culturel de l’Ambassade de France au Gabon de l’époque lui confie la tâche des projections cinématographiques « en brousse ». Il visite alors la majorité des provinces du Gabon et immortalise déjà « en amateur » certains des lieux où il va avec son « cinebus » projeter des films. « J’étais passionné par la photographie. Un de mes cousins m’avait inoculé le virus ». A la fin de son contrat de volontaire en 1966, il est recruté par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) à Moanda. Il y reste 3 ans, jusqu’en 1969. Sa mère souhaitait qu’il reprenne l’affaire familiale en France, il se souvient lui avoir demandé de lui « donner 3 ans ». Il rentre donc en France (à contrecœur) mais, n’étant pas intéressé pour reprendre l’affaire familiale, il part se former à la photographie à Grenoble et revient au Gabon en 1970 pour ouvrir son premier studio-photos, « Tropic* photos », situé à côté de la station Total du Komo. Son « histoire photographique avec le Gabon » débute alors. Il devient le premier éditeur de cartes postales et de photographies en couleur du Gabon et par la même occasion le témoin photographique de son évolution. A désormais 78 ans, il reste passionné par la photographie. Comme il le dit si bien lui-même : « Je pense que ce qui compte dans la vie, c’est d’abord de faire ce qu’on aime. Le reste suit ».

Une « mémoire » photographique des grandes transformations de la capitale, ainsi que des rencontres et visites officielles

En plus de 50 ans passés au Gabon, le photographe français a immortalisé les grandes mutations du pays, ainsi que certaines rencontres et visites officielles. Il immortalise aussi bien des paysages, comme les chutes de Poubara dans le Haut Ogooué, que des scènes de la vie quotidienne, ou encore des immeubles de la capitale. Il a ainsi photographié les bâtiments des services français au Gabon, en particulier l’Ambassade et le Consulat, à différentes époques. On y découvre Libreville dans les années 1960/1970, métamorphosée depuis. Jean Trolez a également rencontré et photographié Albert Schweitzer à son arrivée au Gabon en 1964. En 1965, il participe à l’inauguration du Centre Culturel Français (CCF) Saint Saint-Exupéry. Il a été le témoin privilégié de certaines visites de Chefs d’État, notamment français, au Gabon, et s’est souvent rendu à la Présidence gabonaise pour faire des photographies et des portraits officiels.

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