SOGATRA : suspension du mouvement de grève.

Le président du Syndicat des conducteurs et techniciens (SYCOTEC) de la Société gabonaise de transport (SOGATRA), a au cours de l’assemblée générale convoqué tout dernièrement et tenue au sein des locaux de ladite structure, annoncé officiellement la suspension du mouvement de grève lancé le lundi 24 septembre dernier.  

«Nous estimons que nous ne pouvons pas continuer à protéger des hypocrites. Car dès lors que l’ensemble des agents a opté pour la grève soit, «bus zéro au réseau», le fait de voir un ou deux  bus en circulation, vous comprenez que nous perdons en crédibilité. Par cette façon d’agir le public et même les bailleurs penseront à tort ou à raison que la circulation des bus au réseau signifie que les agents ont déjà étaient payés, ce qui n’est pas le cas», a expliqué Saturnin Ebienga.

En effet, lancé le 24 septembre dernier avec un service minimum de 1%, qui trois semaines après, soit le 10 octobre  dernier a été supprimé dû au statuquo dans les négociations. Le président du Sycotec a indiqué qu’un groupe d’une trentaine de conducteurs et de mécaniciens ont dans la nuit du 11 au 12 octobre dernier violé le mot d’ordre qui consistait à garer l’ensemble du parc automobile.

«Ces agents sont venues remettre en cause l’action de près de 1000 agents de la société gabonaise de transport (SOGATRA). Nous avons donc pensé que nous étions en contradiction avec l’information que nous donnons à l’opinion publique. La grève étant généralisé, le service minimum étant supprimé, nous concevons mal qu’il y est des bus de la société en circulation sachant que les points de revendications ne sont pas toujours résolus», a poursuivi Saturnin Ebienga.

Rappelons que ces agents revendique entre autres, le paiement intégral de près de deux mois d’arriéré de salaire combiné et il se pourrait que cette décision ne soit pas de nature à arranger leurs affaires. «Nous ne pouvons pas continuer comme ça, ce matin(lundi dernier) nous avons convoqué la base pour dire que comme ils veulent travailler, nous suspendons la grève pour permettre à tous et à chacun de travailler officiellement sans toutefois percevoir son dû», a- t-il conclu.

Chimène Okome

Journaliste

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