SOGATRA :1050 employés privés de salaire depuis 6 mois.

Saturnin Ebienga, le président du SYCOTEC a révélé lors d’une rencontre avec la presse, qu’ environs 1050 agents de la Société gabonaise de transport (SOGATRA) comptabiliserait jusqu’à ce jour, près de 6 mois d’impayés de salaire. Une situation qui tendrait à s’éterniser au grand dam de ses employés, qui malgré les différents recours et négociations auprès de la tutelle, ne savent plus à quel Saint se vouer pour décanter leur situation.

Placé sous la tutelle du ministère des Transports mais aussi celle du Budget, les employés de la Société gabonaise de transport (SOGATRA), ont aujourd’hui on à du mal  comprendre la raison pour laquelle depuis près de 6 mois déjà ils accusent un retard d’impayé de salaire. Une situation qui pour les syndicalistes ne saurait perdurer plus longtemps.

Revenant sur la rencontre du mois dernier avec le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, le président du syndicat des conducteurs et techniciens (SYCOTEC), Saturnin Ebienga s’étonne en effet, que rien ne soit encore entrepris par les autorités pour régler la situation des 1050 employés de la sogatra qui aujourd’hui vivent des moments difficiles.

« Je tenais à dire aux collègues que pour le moment, 6 mois de salaire impayés au sein de cette société sont  tout simplement intolérables. Surtout lorsque l’on sait que le salaire a un caractère alimentaire, et qu’on ne peut vraiment rien faire sans salaire. C’est pourquoi nous disons qu’on ne peut plus continuer comme ça. Les autorités et la direction de la sogatra doivent absolument trouver une solution pour contenter ses agents qui ont trop pris leur mal en patience », a indiqué Saturnin Ebienga, président du SYCOTEC.

Au vu « du manque de volonté » de la direction pour régler cette situation, ces derniers sollicitent aujourd’hui l’arbitrage du Chef de l’Etat. «Nous demandons au président de la République de penser aux travailleurs. Nous avons la volonté de travailler, mais il n’est pas normal que les agents de la sogatra puissent travailler sans salaire », a-t-il conclu.

Obone Flore

Journaliste

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