SEEG : Grève générale illimitée, l’image une fois de plus ternie.

Le personnel de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est en grève illimitée depuis le mardi 29 octobre, en cause, ces derniers réclament les meilleures conditions de travail. L’image de cette société de distribution d’eau et d’électricité se retrouve une fois plus ternie au grand bonheur de ses détracteurs, de certains agents paresseux et de ses consommateurs qui payent le prix fort pour avoir un compteur d’électricité ou d’eau après avoir fait la demande et payé la caution.

La mauvaise image affichée par ladite société depuis sa création par Veolia il y a plusieurs décennies ne peut frustrer plus d’un Gabonais, et ce, malgré l’arrimage de cette société au groupe Veolia. Malgré la privatisation qui avait donné du baume au cœur des nombreux Gabonais se retrouve aujourd’hui décourager rien que par la simple demande d’un compteur d’électricité vous pouvez attendre pendant des mois, idem pour l’eau, à défaut de débourser cinq cent mille francs cfa pour ce qui est de l’électricité et huit cent mille francs pour l’eau, malgré la procédure normal de demande. Attention ne faite pas l’erreur d’envoyé madame pour cette gymnastique au risque de finir au lit en cas de découragement par un agent de la SEEG raconte une source qui a failli payé le

Lourd tribu. « Découragé après six mois d’attente d’un compteur de courant j’ai failli terminé sur le lit d’un agent de la SEEG, heureusement au moment du rendez-vous le lendemain ma copine ma appeler pour me dire que son grand frère qui est cadre là-bas nous attendaient avec un technicien pour remédier à la situation, j’avais poussé un ouf de soulagement, raconte P M !

Les agissements de cette société, qui garde le monopole de la distribution d’eau et d’électricité au Gabon, renvoie de nombreux Gabonais au sous-développement parce que priver des fournitures de dame SEEG dont beaucoup en attente de se faire brancher qui d’un compteur d’électricité ou d’eau se retourne chez le voisin pour solliciter ses produits à prix d’or. Une situation invivable pour ceux dont les habitations sont loin de la route ou qui ne possède pas assez de moyens financiers. Et en cas d’accord avec la SEEG, droit de passage au propriétaire de la parcelle ou passera le câble d’électricité ou du tuyau oblige et le prix varie en fonction des humeurs. Mais pour en arriver là, la SEEG vous fera voir des mûres et des pas vertes au client tout en s’armant de patience.

La SEEG qui n’a que pour slogan correct, correct ! Ce dernier , malheureusement ne colle plus avec la réalité de cette entreprise.

Paul Essonne

Journaliste

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