Décidemment, la libération des studios et des maisons par les maîtresses, certainement des anciens directeurs généraux, des cadres et ministres, aujourd’hui admis à la prison centrale de la capitale, deviens de plus en plus visible à Libreville et ses environs surtout les week- end. Des déménagements qui se déroulent les vendredis à partir de 18 heures 30 minutes et même au-delà pour ne pas attirer l’attention des voisins partant du point d’embarcation à celui de débarquement.
7 gabonaises sur 10 rêvent d’aller vivre dans des appartements, ou tout simplement dans une villa dont le prix oscille entre 500 000 francs Cfa à 1 million voir plus (la vie du château pourvu que cela dur). Pourtant, cela ne dur jamais, et les conséquences subit dans les années antérieurs par un membre de leur entourage, de fois par elle-même, ne leurs servent pas de leçon, surtout lorsque l’on a le soutien de la mère a défaut d’avoir celui de la tante : le complexe de la personne est un grand facteur.
Une fois qu’elle rencontre soit le blanc, où le nouveau riche, elle n’hésite pas à faire savoir qu’elle a trouvé le bonheur, et l’entourage ne peut échapper à cette débauche de richesses : changement de garde-robe, achat de voiture, fréquentation des grands salons de thé, voyage à l’étranger. Des artifices, comme son nom l’indique altérables, car en cas de rupture de relation ou de problème comme c’est le cas de l’opération « mamba », elle n’aura d’autres choix que de libérer l’appartement en attendant de rebondir.
Rare sont ces jeunes dames qui prennent conscience qu’il va bien falloir ouvrir une activité pour se prendre en charge. Mais non, elles sont prête à tout, comme les consultations chez les Ngangas, les marabouts, avec bain par si, bain par-là, pour avoir l’homme riche. Il y a aussi la fréquentation des grands milieux ou de la bourgeoisie, à défaut d’avoir une connexion de la sœur, de la tante, du frère, ou d’un des responsables d’un parti politique, « tout chemin mène à Rome » affirme Sandra qui a été obligé de regagner le domicile familial. « Je suis bien consciente que je vais tout perdre, vol des assiettes par des sœurs et tantes, mais il faut que j’arrive à tenir en attendant de trouver mieux et pour y arriver, je dois d’abord libérer l’appartement de 350 000 francs par mois et ensuite vendre le congélateur, gazinière, salon et autres » confie cette dernière.
Pour Joëlle qui ne veut pas du tout travailler à cause d’une formation bancale non sanctionner par un diplôme « Je ne peux pas travailler, et je ne sais rien faire, j’ai honte qu’on se moque de moi, voilà pourquoi je fais tout pour être belle et plaire aux hommes qui ont de l’argent pour qu’ils s’occupent de moi. Je sortais avec un directeur général. A la perte de son poste, le bon monsieur m’a dit qu’il ne pouvait plus assumer et il allait désormais se focaliser sur sa femme est ses enfants, au même moment il m’avait remis 5 millions. Avant cet incident, mes parents courrait après moi, j’avais le pouvoir, aujourd’hui plus rien ».
Malgré ces déconvenues, certaines femmes continuent de compter sur la protection des hommes riches pour leur argent. Elles refusent de voir la réalité en face, car fini l’époque où le gardien ouvrait le portail, où la gouvernante s’occupait de tout, pendant qu’elles restaient allongé sur le lit en regardant les télénovelas et autres séries.
Ces maîtresses ou Tchizas dont certaines revenaient de la France sur commande pour un séjour d’un mois au trop, seraient mieux inspirer en capitalisant leurs acquis par exemple, en construisant une maison ou en créant une activité génératrice de revenue afin d’éviter de devenir vulnérable.