Menace de licenciement de 188 agents, à la société MCTT d’owendo.

Les employés de la société MCTT, ex Getma située dans la zone portuaire d’Owendo viennent d’être notifiés par le syndic judiciaire de l’entreprise maitre Gondeth-Marc Bibang, de leur licenciement pour motif économique.

Celle-ci fait suite à la décision  du tribunal de premières Instance de Libreville du 28 février 2018, de prononcer l’admission de MCTT(ex Necotrans), en redressement judiciaire et a désigné Me Gondeth-Marc Bibang comme syndic judiciaire, tout en sachant que le personnel est au chômage depuis le 17 décembre 2017 et jusqu’en mai 2018 les agents perçoivent leurs salaires.

Selon le mandataire Me Bibang, la mesure de rompre le contrat de certains employés s’inscrit dans le cadre d’une série des dispositions urgentes pouvant permettre le redressement de l’entreprise. Seulement ici, il est difficile pour les agents de partir lorsque la même entreprise continue le recrutement d’autres employés et cela à ciel ouvert.

« Nous sommes 188 personnes de MCTT y compris Libreville et Port- Gentil qui doivent être au chômage pour des raisons de crise financière, seulement là où le bas blesse, c’est le simple fait qu’il n’y a pas de mesure d’accompagnement. Pire on veut nous imposer un montant sans tenir compte de l’ancienneté. Et la société licencie et embauche par la suite nous ne comprenons plus rien », s’est indigné Nah Armand Stéphane, le porte- parole.

188 personnes doivent être licenciées sur un effectif de 328, finalement peut-on avoir les critères de licenciement ? Et ce dernier va jusqu’à s’entendre aux agents en congé, le cas de l’infirmière qui sans trop réfléchir a été vite remplacé par une stagiaire.

Pourtant en 2016, 120 agents devraient partir de cette société spécialisée dans le transit, l’annulation avait été faite par le Président de la république, normal campagne présidentielle oblige, aujourd’hui l’on revient à la case départ. Un dossier que maitrise très bien le conseil du ministère des transports, Ondo Méthogo.

Revenant sur  le même l’ordonnance délivré le 31 mai dernier par le juge-commissaire. Les droits et les indemnités qui s’y attachent ne seront versés aux ex-agents selon les disponibilités financière attendues par la société, ce qui semblerait être un coup de Massu pour les partants  qui se retrouveront sans activité.

Un licenciement qui ne cadre pas avec le code du travail, au regard de la manière avec laquelle la direction générale procède, ainsi les agents interpellent le Président de la république, les autres ayant failli à leur tâche.

Paul Essonne

Journaliste

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