L’USEG dénonce les décisions unilatérales du gouvernement.

Le président du Congrès des agents para publics et publics de l’Etat (CAPPE), c’est une fois de plus insurgé contre les mesures d’austérité mises en place par le gouvernement et qui selon ce dernier sont de nature à réduire l’agent public «au point zéro». Emmanuel Mve Mba conseille ainsi à l’exécutif de toujours associer les syndicats Pour une meilleure prise de décision relative aux travailleurs.

«Le président est le Chef de l’Etat, il se projet selon sa vision personnelle. Mais nous nous disons qu’au-delà de la vision politique il y a une vision technique. Voilà pourquoi nous avons toujours demandé que lorsque des décisions politiques sont prisent, que l’on puisse associe les partenaires. Hors, nous constatons qu’à chaque fois que les décisions sont prises, on associe jamais les techniciens, ce qui fait que l’on revient systématiquement au point de départ», a expliqué Emmanuel Mvé Mba, président du CAPPE et USEG.

En effet, le président de l’Union syndicale des enseignants du Gabon (USEG), estime que les décisions prisent par le gouvernement au niveau de l’éducation ont pour certaines appréciables mais d’autres le sont moins. «N’oublions pas que la situation actuelle que connait le Gabon n’est pas le panaché des apprenants et encore moins des enseignants. C’est plutôt les gouvernements successifs qui n’arrivent pas à gérer un petit pays et encore moins l’éducation, ce qui n’est pas normal» a-t-il indiqué.

Selon ce dernier, jeter l’anathème sur l’enseignement ou même sur les apprenants n’est pas objectif. Il serait plus avenant d’aller à la source du problème pour voir les raisons qui font que le Gabon n’arrive pas à avoir un bon système éducatif. «Moi en tant que président de l’USEG, je dis que c’est le gouvernement qui ne pèse pas, qui ne maitrise pas le système éducatif. Mais avec les nouveaux partenaires que nous aurons bientôt grâce aux élections qui se profilent à l’horizon, nous pensons que le Chef de l’Etat devrait voir ce qui serait plus adapté pour le système éducatif gabonais au lieu de faire du saupoudrage».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *