Libération des détenus illégaux au Gabon.

Germain Nguema ELLA, le président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG), a interpellé, ce 10 juillet 2019 à Libreville au cours d’une conférence de presse au palais de justice, le Président Ali Bongo Ondimba  président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), sur la surpopulation des détenus illégaux dans les prisons du Gabon a cause de sa promiscuité.  

Le synamag , syndicat national des magistrats du Gabon monte au créneau suite au constat fait lors de leur visite à la prison centrale de Libreville en début de semaine avec le patron du département de la justice Edgard Anicet Mboumbou Miyakou . Au cour d’une conférence de presse animée ce mercredi 10 juillet 2019 au palais de justice de Libreville, le syndicaliste en chef des magistrats du Gabon est monté (presque) sur ces chevaux,  souligner leurs  émotions, constater dans les maisons de détentions du Pays par apport aux conditions jugées inhumaines des prisonniers  « Nous attirons très respectueusement l’attention du Président et du Vice-Président du Conseil supérieur de la magistrale que la population carcérale a atteint des limites inhumaines, la plupart des détenus relève de la détention préventive ou certains y sont au-delà des peines qu’ils peuvent encourir », a déclaré M. Nguema Ella. Les  conditions rencontrées aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays.

Pour mettre fin à cette situation ignoble pour les détenus, le SYNAMAG propose l’organisation urgente des sessions criminelles, de manière régulière. Le président Germain Nguema Ella invite ses collègues à plus de professionnalisme. Leur pratique du métier, très souvent jugée peu orthodoxe, est décriée par les populations.

« Ce pouvoir que nous confère la loi doit être exercé avec beaucoup d’humanité, d’équité et de respect à l’égard des justiciables », a conseillé le haut magistrat, dans la mesure où ces prisonniers prévenus depuis longtemps et qui pour certains ont dépassés les délais requit augmente de façon exponentielle ces maisons de corrections devenus a raison surpeuplées et invivable.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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