Les partenaires sociaux gabonais demandent à rencontrer le Chef de l’Etat.

Au vu du climat délétère que connaissent actuellement les administrations gabonaises, la fragilité et la précarité socio-politique et économique du pays, accentué depuis quelques mois par l’absence du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Dans le but de remédier à cette situation à la limite chaotique et très peu favorable aux travailleurs, le président du Congrès des agents publics et parapublics de l’Etat (CAPPE), lors d’une sortie officielle ce vendredi 25 janvier 2019, sis à saint Michel de Nkembo appelé au ressaisissement avant de solliciter une rencontre avec « le numéro 1 gabonais ».

« L’absence du Chef de l’Etat n’est pas sans conséquence. Sur le plan économique on observe des licenciements, les départs de certains opérateurs économiques. On enregistre sur le plan social, des grèves dans plusieurs secteurs d’activités. L’explosion du panier de la ménagère et les abus de tous genres. Eu égard à ce qui précède, les partenaires sociaux que nous sommes, interpellons la population sur la nécessité de penser Gabon d’abord. Aussi, il est impérieux pour nous, organisations syndicales des travailleurs de rencontrer le chef de l’Etat », a indiqué le président du CAPPE, Emmanuel Mvé Mba.

En effet, pour l’ensemble des partenaires sociaux gabonais présent ce vendredi, il ne fait aucun doute que le seul moyen de ramener le calme, la stabilité et la sérénité « que certains tentent de fragiliser » au Gabon, serait d’avoir un entrevu avec le Chef de l’Etat. « Notre obstination à rencontrer le numéro 1 gabonais, premier partenaire des travailleurs, déjà convalescent selon les autorités gouvernementales aidera fortement la population et les travailleurs à avoir foi en l’avenir », a déclaré le président du CAPPE.

Dans tous les cas, un rendez-vous pour un tour de table avec l’ensemble des organisations syndicales des travailleurs est prévu pour une date ultérieure. Une rencontre qui aura pour objectif de trouver des solutions concrètes qui permettront à la nation de sortir de la crise actuelle.

Chimène Okome

Journaliste

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