Le SYNPA dénonce le traitement de faveur au sein des autres administrations.

Le président du Syndicat national des personnels de l’Agriculture (SYNPA), Essiane Koumba Mba, a lors d’une Assemblée générale organisée ce jeudi 31 janvier tenue dans le hall du ministère dudit ministère, dénoncé la non intégration de certains agents de ce département. Mais aussi et surtout, la discrimination au niveau du paiement des primes dans les administrations ministérielles.

«Il n’y a pas de raison qu’après la mise en place du nouveau système de rémunération, annulant de facto toute prime diverse dans tous les départements ministériels du pays, certains administrations recouvrent encore leurs anciennes primes de rendement. Pour d’autres, ce sont les fonds communs et primes diverses. Tandis que nous, au ministère de l’Agriculture nous n’avons plus droit à notre prime de rendement, encore appelé prime de risque. Nous pensons que cette injustice doit rapidement être réparée sinon, c’est dans la rue que nous allons trouver des solutions », a indiqué Essiane Koumba Mba, président du SYNPA.

En effet, sur de leur bon droit, les agents ont indiqué qu’ils ne lâcheront rien. Et que si dans les cinq jours avenir le ministre de tutelle ne leur donne pas une réponse favorable, ils passeront aux actes. « Il faut savoir qu’il n’y aura pas de demi-mesure sur cette question. Car, le chef du gouvernement sortant a décidé de ramener les primes dans les administrations, dont celui du ministère de l’Agriculture également», a expliqué Essiane Koumba Mba.

Revenant sur l’éternel problème des intégrations des agents dudit ministère, ce dernier a fustigé l’injustice constaté lors de cette procédure. «Pendant que les gens intègre discrètement des parents amis et connaissances, les agents de l’Etat qui n’ont pas de parents au Gabon doivent attendre que par un coup de baguette magique, il puisse se manifester un individu quelconque pour espérer avoir le même traitement spécial que ceux qui ont des parents. Pour certains agents, cette situation de précarité dure depuis 2 voir 3 ans. Une période durant laquelle ils exercent sans salaire », a déclaré le président du SYNPA.

Pour le président du SYNPA cette injustice doit rapidement être réparée, les syndicalistes invitent le ministre de l’Agriculture, le ministre du Budget et le Premier ministre, de prendre cette affaire urgente en main. « Il est question ici des pères et des mères de familles. Il n’est pas question d’utiliser les énergies des compatriotes sans que cela soit récompensé. Il est donc plus urgente de leur octroyer leurs postes budgétaires », a-t-il conclu.

Chimène Okome

Journaliste

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