Le patron de L’UNOCA à Sao Tomé explique les enjeux de sa mission.

Arrivé à Sao Tomé tout dernièrement dans le cadre de ses bons offices en tant que Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, M. François Louncény Fall a détaillé les enjeux de sa visite lors d’une déclaration à la presse. Il a rappelé le contexte de cette mission, qui intervient quelques jours après les élections législatives, régionales et locales qui se sont déroulées le 7 octobre. Nous proposons ci-dessous ladite déclaration.

« L’objectif de ma visite est d’apprécier la situation sur place et suivre les efforts entrepris par les principaux acteurs pour finaliser le processus électoral conformément à la loi. C’est […] dans ce cadre que j’ai rencontré le Premier Ministre et Chef du parti au pouvoir, ADI, ainsi que les leaders du MLSTP et de la coalition PCD-MDFM-UDD, le Président de la Cour constitutionnelle, et les membres de la communauté internationale.

Au cours de ma rencontre avec le Président de la Cour constitutionnelle, celui-ci m’a invité à assister, en tant qu’observateur, au processus qui a démarré lundi 15 octobre à la Cour constitutionnelle, avant la proclamation des résultats finaux par cette même Cour. J’ai […] répondu présent à cette invitation en assistant à la première session […], sans prendre la parole ni aucune action.

[…] Je tiens à clarifier que mon rôle, et celui des Nations Unies de façon générale, n’est pas d’interférer dans le processus électoral en cours, ni d’interférer dans le travail qu’effectue en ce moment la Cour constitutionnelle. Notre rôle est plutôt de suivre le processus électoral ainsi que les efforts entrepris par les différents acteurs pour constater la transparence et la crédibilité de ce processus conformément à la Constitution et la Loi électorale.

Notre rôle est également de veiller à ce que les efforts en cours se fassent dans le respect de la loi, le calme et la sérénité et participent à l’enracinement de Sao Tomé-et-Principe dans la démocratie. Nous fondons l’espoir que la Cour constitutionnelle s’acquittera de ses responsabilités dans le strict respect des dispositions constitutionnelles. La présence des mandataires des principaux partis politiques témoigne de l’engagement de ces acteurs politiques à veiller à la transparence et à la crédibilité de tout le processus.

Je terminerai donc en rappelant que Sao Tomé-et-Principe demeure le bon élève de la sous-région de l’Afrique centrale, en terme d’alternance démocratique et de stabilité, et je n’ai aucun doute que ce pays conservera cette bonne réputation en faisant en sorte que l’intérêt national prime et que force demeure à la loi ».

Paul Essonne

Journaliste

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