Mesdames messieurs, la situation financière de la CNSS et les difficultés auxquelles sont confrontés nos pères et mères retraités nous ont amené à vous inviter ce matin pour vous donner la position du mouvement national des chômeurs du Gabon dont j’ai la lourde responsabilité d’occuper le poste de secrétaire général.
Madames messieurs les journalistes,
L’excercice auquel nous nous livrons aujourd’hui aura des interprétations diverses, nous le savons et nous l’assumons pleinement car la suivie de la CNSS en dépend.
L’histoire de air Gabon est entrain de vouloir se répéter à la CNSS. Nous nous souvenons à l’époque quand l’ancien premier ministre Raymond NDONG Sima avait dit, je cite: si rien n’est fait pour sauver air Gabon nous allons fermer cette entreprise. Quelques années plus tard nous avons eu la fermeture de air Gabon. C’EST aujourd’hui la même situation avec la CNSS ,si nous ne soutenons pas les reformes voulues par le Dr Nicole Assele, la caisse fermera ses portes et ce sera une grande douleur pour le peuple Gabonais.
Madames messieurs, notre sortie aujourd’hui n’est pas de soutenir la personne du Dr Nicole Assele mais plutôt de sauver ce qui est un acquis pour le peuple Gabonais, c’est à dire la CNSS.
Notre démarche sera peut-être combattue mais nous croyons que c’est la seule et unique solution pour le bien de tous.
Mesdame, Messieurs le gouvernement Gabonais est le seul responsable de la situation à laquelle travers la CNSS aujourd’hui avec nos parents retraités.
Oui, nous l’affirmons car c’est le gouvernement qui avait convoqué le dialogue social d’Angondje en 2014.
Au sorti de ce dialogue de tromperie, il avait été décidé de mensualisé la pension chose louable mais en revanche il revenait au gouvernement de modifier les textes régissant le code de sécurité sociale en République Gabonaise conformément au paiement des pensions.
Aujourd’hui, madame Assele Nicole se base sur la loi, et nul n’est au dessus de la loi, nous attendons la réaction et les excuses du gouvernement vis à vis des retraités et des partenaires sociaux.
Si cela n’est pas fait nous demandons aux retraités d’envahir la primature car c’est à cause du gouvernement que la loi que brandi madame Assele Nicole aujourd’hui n’a pas été modifié.
Les réserves de la CNSS s’épuisent progressivement depuis la survenance de la crise pétrolière en 2014, une crise tributaire de la fermeture de plusieurs entreprises, principaux cotisants.
Outre, la lourde dette de l’Etat et des entreprises de l’ordre de 400 milliards de FCFA, vis-à-vis de la CNSS, parmi les difficultés que rencontre la CNSS aujourd’hui nous avons également la dette des partis politiques oppositions comme majorité vis à vis de la caisse.
Avec ce tableau sombre que devons- nous faire pour sauver notre caisse ? La réponse à cette interrogation c’est payé les pensions au trimestre.
Après ces éclairages sur la situation financière de la CNSS pouvons- nous objectivement tenir le Dr Assele Nicole comme étant responsable de la situation la réponse à cette question C’est NON.
Devons- nous laisser les retraités se mobiliser devant le siège de la CNSS ? La réponse c’est NON.
À notre avis la situation des retraités et de la caisse doivent faire l’objet de débats sérieux et sereins entre ceux qui doivent à la CNSS, les dirigeants de la caisse et les retraités dans un cadre juridique bien défini.
Le paiement au trimestriel de la pension des retraités est la « seule solution possible pour sauver l’avenir de la CNSS sauf si le conseil d’administration de cette entreprise nous prouve la preuve du contraire.
Le règlement de la dette de l’État et tous ceux qui doivent à la CNSS peut permettre à titre provisoire de continuer à payer les pensions de nos pères et mères mensuellement ne pas le comprendre c’est accepter en toute responsabilité la fermeture de la CNSS d’ici à 2024.
L’augmentation des cotisations patronales, peuvent également permettre à ce que la CNSS continue de payer les retraités au mensuel.
Telle est la contribution du mouvement national des chômeurs du Gabon sur la situation de la CNSS.
Je vous remercie.
