La formation des sportifs et des encadreurs comme solution.

Procédant à la clôture du séminaire interministériel spécial, consacré à la relance du sport au Gabon, Alain Claude Bilie-By Nze a indiqué qu’un accent particulier sera mis sur la formation et l’encadrement des athlètes et sportifs nationaux,  pour de meilleurs résultats lors des compétitions tant nationales qu’internationales.  

«D’abord, nous allons travailler pour mettre un terme définitif à la dictature de l’argent. Ensuite, nous mettrons l’accent sur la formation pour bâtir un projet sportif viable et durable. Enfin, nous travaillerons à bâtir des compétitions sportives afin de constituer les présélections nationales sur la seule base des identifications des athlètes et sportifs les plus en formes. Ces trois impératifs ne peuvent pas attendre la concomitance des moyens et actions qu’ont envisagées les séminaristes», a déclaré Alain Claude Bilie-by Nze.

En effet,  selon ce dernier, le ministère des sports ne pourra plus, sauf décision exceptionnelle du Chef de l’Etat, accepter de cautionner ou de financer des compétitions et activités sportives non prévues à l’avance. « Les fédérations, le comité national Olympique et le ministère, devront travailler à bâtir un calendrier annuel des compétitions sportives tant nationales qu’internationales», a-t-il indiqué.

Pour améliorer le niveau du sport au Gabon, le ministre des sports a expliqué que la formation sera attendue comme le socle sans lequel aucune performance sportive ne peut être envisagée «en dehors bien sûre de la contribution exceptionnelle et aléatoire du destin et donc du hasard. On peut gagner un match par hasard, on est rarement champion par hasard. Former la jeunesse gabonaise, par des tournois de détections avec la reprise de l’OGSSU devrait permettre d’attendre de bons résultats. Il apparaît donc un objectif à atteindre dans les plus brefs délais». A renchéri Bilie By Nzé.

Au terme des travaux, il a conclu en invitant chacun à prendre conscience que  les mesures annoncées ne sont que la première étape d’une démarche qu’ils mèneront tous ensemble dans l’écoute, le dialogue, la décision et l’action. «Pour ce faire, nous devons mettre un terme à la dictature de l’argent dans le sport et au sein des équipes nationales principalement. C’est dans les clubs que l’on construit sa carrière et son avenir. On ne vient pas en sélection nationale pour s’enrichir, on y vient pour répondre à l’appel de la patrie» à- t- il conclut.

Obone Flore

Journaliste

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