La Femme : les veuves opportunistes, de fers, et humiliées.

Fini le mois de mars,  qui marquait la célébration de la femme occasion pour notre rédaction de bien terminer avec celui-ci, même si l’on est déjà en  début d’avril. La femme par définition donne la vie et peut être capable  la détruire également. Cette dernière  est souvent accusé à tord ou à raison  après la perte de son mari,  de sorcière, de meurtrière, malgré l’absence de preuve. Mais  l’ont sait qu’une femme ne peut assassiner  son époux  sans la complicité des parents du défunt. La situation de la veuve fait  l’objet de controverses, mais il convient d’identifier les trois types de veuves dans la société gabonaise.

D‘abord, les veuves  opportunistes : ce sont les femmes qui sont séparées  de leur époux avant le décès et font leur vie sans vouloir divorcer. Elles attendent durant des  années, ne s’intéressent  pas à leur mari et surveillent  attentivement l’évolution  du  patrimoine, durant l’existence de la personnalité juridique du chef de famille. Dès qu’il décède, elles sortent de l’ombre et se précipitent pour revendiquer  les biens au nom de l’acte de mariage (amour par intérêt). Plusieurs femmes ont tendance à adopter  cette  technique,  pour avoir une revanche sur la concubine non mariée,  qui a partagé la vie de l’homme qu’elles n’ont pas pu supporter (capable de vendre le patrimoine).  C’est dans cette catégorie de femme qu’on trouve les veuves joyeuses ou communément appelée  veuves heureuses.

Ensuite, les veuves de « Fer », ce sont des femmes  qui s’occupent aux pillages  des biens après le décès du mari et tiennent tête aux beaux- parents au péril de leur vie. De tribunaux en tribunaux elles vont revendiquer  leurs droits et obtenir gain de cause peut importe le temps que cela va durer. Ce qui est logique, entendu qu’une femme doit protéger et défendre les biens de son mari avec qui elle a partagé les bons et les mauvais moments. Ce qui n’est pas forcement vrai…

Enfin, les veuves humiliées, elles sont les plus nombreuses. Ce sont elles qui sont dépouillés après le départ du mari pour l’au-delà. Les beaux- parents incapable de bâtir leur propre richesse, s’accaparent des biens du défunt au détriment de la femme et des enfants. La veuve n’a que ses yeux  pour pleurer lorsqu’elle ne travaille pas.

Les  veuves continuent d’être dépouillées par leurs beaux- parents. Pis les femmes participent activement à faire subir à leurs semblables ce qu’elles n’acceptent pas qu’on leur fasse. Le vol organisé envers la veuve touche automatiquement les enfants qui sont les ayants droit naturels et légitimes des biens de leur père.  Les conséquences sont que les femmes ne veulent plus participer à la réussite de leur homme, car les biens d’un homme ne reviennent pas toujours à ses  enfants, seul la mère garantie un héritage sans heurt, ce qui n’est pas aussi vrai… Autre conséquence, plusieurs femmes ne veulent plus entendre parler de mariage. Le vrai statut de la femme mérite d’être examiné avec rigueur et plus de fermeté et des sanctions pénales devraient être suivies.

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

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