La colère des populations de fin goudron- Montalier.

Annoncée à coup de campagne médiatique salutaire, l’exécution à 35% de certaines voiries de Nzeng- Ayong piétine. Les zones  concernées sont le Carrefour des sœurs et ses environs avec les travaux de terrassement, pose du canal pour le passage des eaux et du gravier. En  attendant le bitume, la poussière dicte sa loi, ce qui a ravi plusieurs riverains. A Dragages, après la Gaboprix, à la première rentrée à droite, la  réalisation des travaux est à 100% faisant  la fierté des riverains, même si l’on peut déplorer le fait d’avoir laissé la voie principale se dégrader davantage pour s’intéresser  à une voie secondaire.

Au carrefour Dragages, le chantier resté longtemps à l’abandon a repris avant de fonctionner au ralenti comme c’est le cas en ce moment. Fin Goudron- Montalier, moins de 3 kilomètres de linéaire, le ministre de l’équipement, des infrastructures et des travaux publics Arnaud Calixte Engadji Alandji a lançé  les travaux de voiries en terre le 28 mars dernier  pour démontrer que l’égalité des chances, c’est de la théorie et non la pratique.  Car quelques jours ont suffit pour confirmer cela avec l’abandon du chantier. Ce spectacle politique ne donnera plus un brin d’espoir aux  usagers de ce quartier sous- intégré.

Les travaux de rééquilibrage de la chaussée, de chargement en latérite avec, en amont, le traitement des bourbiers suivi du rechargement de la latérite pour permettre aux automobilistes de circuler en toute saison entre Fin Goudron et Montalier, selon le directeur général de l’entretien des routes et aérodromes Jean de Dieu Ndoutoume Nguema, ont aussi subi un coup d’arrêt.

Aujourd’hui, plus d’engins visibles sur le terrain. Ce sont des ravins et des bourbiers de plus d’un mètre qui se présentent aux usagers. Leur calvaire continue avec cette forte dégradation du linéaire qui va s’accentuer avec l’arrivée d’ici peu, des pluies. Faudrait-il  d’abord qu’il  y ait mort d’homme pour remédier à la situation ?

Paul Essonne

Journaliste

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