Insécurité à Libreville : certains taximens indexés.

Emprunter un taxi la nuit dans la capitale gabonaise requière une certaine prudence de la part des usagers, car certains taximens le plus souvent accompagné de complices seraient auteurs de braquage lorsqu’ils embarquent un client pour des différentes destinations comme en témoigne cette dame.

‘’ Un jour j’ai pris un taxi en demandant une destination bien précise, arrivée à un carrefour il a pris une autre destination je me suis plaint, ils m’ont répondu la ferme avec un ton impératif, à quelques mètre de là il y avait un contrôle, celui qui était assis derrière avec moi m’a arracher le sac il m’a pousser et ont fait demi-tour, j’ai crié au secours au secours ! Les forces de l’ordre venue pour me secourir m’ont trouver à même le sol entrain de pleurer. Dans le sac il y avait une somme de 100.000 francs CFA’’ a expliqué Jeanne qui garde un mauvais souvenir.

Des scènes regrettable de cette nature se déroule certainement chaque semaine, à Libreville et ses environs en week-end comme des jours ouvrables, surtout à la fin du mois ou chaque quinzaine, comme en témoigne cet agent qui travaille dans une entreprise privée de la place’’ chaque quinzaine nous avons des avances sur salaire, au sortir du travaille nous sommes aller prendre un verre, après j’ai pris un taxi, j’étais devant avec le chauffeur et j’ai senti que le passager qui était derrière moi me fouillait les poches, je me suis opposé le chauffeur et le client que j’ai trouvé à bord m’ont traité de fou tout en me rouant de coup, je suis descendu en vérifiant l’argent il avait réussi à me soutirer quelques billets de banque d’une valeur de 30 000 francs CFA’’, a regretté Patrick.

La plus part des taximens que nous avons rencontré parlent de mauvaise moralité de la part de certains de leurs collègues qui veulent gagner de l’argent rapidement et facilement. Ces derniers oublient que la réussite dans la vie implique beaucoup d’efforts et de sacrifices.

La vigilance reste de mise pour les populations qui cherchent à se déplacer de jour comme de nuit, en attendant que les autorités mettent en place une véritable politique visant à sécuriser les compatriotes.

Paul Essonne

Journaliste

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