Les différentes maisons familiales mises en place par l’ancienne équipe de l’hôtel de ville de Libreville dans les mairies d’arrondissement pour aider les filles-mères économiquement faibles à travers l’apprentissage des métiers n’existent plus que de nom.
« A l’heure où les autorités de ce pays prônent l’émergence ou encore l’égalité des chances, l’on se pose bien la question de savoir à quel niveau se situe le projet des maisons familiales de l’hôtel de ville de Libreville ? » s’interroge Dame Mavoungou.
La disparition de ces maisons familiales qui consistaient à rendre la femme autonome au sortir de la formation à l’exemple de sœur Hyacinthe Antini qui se trouvait à la mairie du 3ème arrondissement à Nombakélé serait due au manque d’équipement devant servir à l’apprentissage des futurs apprenants.
Aujourd’hui, ces maisons familiales abritent désormais les services d’état-civil entre autres, la célébration des mariages et la transcription des actes de naissances a pour conséquence l’absence de formation avec tout son corollaire.