Dynamique unitaire : une assemblée générale sous haute surveillance.

Après le refus par le ministère de l’intérieur de la marche prévue par la confédération syndicale dynamique unitaire  pour ce lundi 13 août 2018, cette cellule syndicale à en lieu et place de cette marche organisée une assemblée générale sous la surveillance  des forces de sécurité et  de défense.

« Ce matin nous ne devons pas tendre le flan à l’ennemi, nous savons qu’en plus des multiples patrouilles qui sillonnent  autour du stade de Basket- Ball d’awendjé en ce moment il y a des infiltrés parmi nous. Tous ce qu’ils attendent c’est un geste de notre part pour faire couler le sang du gabonais » a expliqué Louis Mombo, secrétaire général de dynamique unitaire.

Avant de poursuivre «  nous demandons au gouvernement de supprimer les mesures d’austérité sinon au cas échéant nous allons après avoir épuisé toutes les voies de recours, prendre les mesures qui s’imposent  pour rentrer dans nos droits. Nous devons pour cela faire prévaloir la raison et non les sentiments » a renchérit le secrétaire général.

Pour la vice- présidente Makosso «  en face de nous, nous avons un gouvernement qui ne fléchit pas. Nous leur disons que la marche qu’ils ont empêchée aujourd’hui, le jour qu’elle se fera, il s’agira de la mobilisation de tout un peuple.  Nous disons que les agents de forces de l’ordre qu’ils ont envoyés pour tenter de nous  museler aient  la preuve qu’ils ont peur de nous et qu’il essaye de nous intimider. Nous leur disons que nous irons jusqu’au bout de notre action ».

L’objectif de dynamique unitaire est de faire plier le gouvernement d’abord en saisissant la Cour Constitutionnelle pour avoir plus de manœuvre dans leurs actions.

« Nous le répétons, nous ne sommes pas contre les mesures d’austérité, mais contre les mesures macabres contre les fonctionnaires. Aujourd’hui nous allons agir par rapport aux textes de loi. Nous allons fixer la date de la prochaine marche. Pour cela nous allons nous entourer d’un maximum de garanti. La marche et l’affrontement sont inéluctables. Je vous le dis, lorsque nous marcherons je serais devant. Et je dis personne ne va me ramener en prison car, c’est ce jours-là que tout va s’achever, mais avant nous invitons les camarades travailleurs à se faire enregistrer pour la prochaine marche  » a- t- il conclut.

Paul Essonne

Journaliste

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