Code du Travail : Les syndicats boudent la réforme.

Le siège social de l’ONEP à Port-Gentil à Port- Gentil était au centre  le samedi 18 janvier 2020, de la tenue d’une plénière pour une Déclaration de Presse des syndicats membres de la Coordination Provinciale de l’Ogooué-Maritime, à savoir : ONEP- SEERPAC, SAP, CSAG, CGSL, CNDG, CDSA, CSDT, UNASYTRAG, COSYGA, SOLIDARITÉ, SAAM, SYTRABGA, SATAP-G, SYNTEE+.

Faisant suite à l’article paru à la une du quotidien L’UNION numéro 13223 du samedi 18 janvier 2020 qui relatait un prétendu état d’apaisement sur la question relative au projet de réforme du Code du Travail, les syndicats de l’Ogooué-Maritime tous secteurs d’activités confondus, ont réaffirmés et confirmés leur adhésion au préavis de grève générale nationale dite d’avertissement portant sur la réforme du Code du Travail en République gabonaise, déposé le vendredi 17 janvier 2020 sur la table du Premier ministre.

A cet effet : Ils invitent le Premier ministre à prendre la mesure réelle de la situation pour éviter la paralysie de l’économie nationale en réunissant toutes les parties prenantes. Demandent aux travailleurs de rester mobilisés et vigilants en attendant le mot d’ordre de grève générale.

Pourquoi la réforme du Code du travail est-elle critiquée ? Pourquoi en parle-t-on ?

De nombreuses manifestations sont prévues pour dénoncer ce projet. Le gouvernement veut réformer le Code du travail, un ensemble de textes qui organisent les relations entre les patrons et les salariés dans les entreprises. L’objectif de cette réforme est de lutter contre le chômage, en permettant aux employeurs d’embaucher plus facilement. Mais, pour certains, ce projet risque d’affaiblir les droits des salariés.

En effet, au Gabon, le nombre de personnes sans emploi est très élevé. Que prévoit la réforme du Code du travail ? Il faut donc trouver un équilibre entre les intérêts des patrons et ceux des salariés. C’est l’objectif de la réforme du Code du travail proposée par le gouvernement. La réforme doit favorisée le dialogue entre les patrons et les salariés, afin qu’ils négocient entre eux pour définir ensemble des règles qui conviennent à tout le monde. Même si la réforme ne change pas les règles du contrat de travail, elle prévoit des mesures pour augmenter la flexibilité. Et, selon les syndicats, ces mesures favorisent plus les patrons que les salariés : par exemple, il sera plus facile de licencier. Ceux qui sont contre cette réforme ont peur qu’elle mette les salariés en difficulté et qu’elle crée de la précarité. Car si un patron peut licencier plus facilement, les salariés risquent de se retrouver sans emploi. Pour les syndicats, la réforme ne va donc pas diminuer le chômage. Ils craignent aussi que les patrons abusent de ces nouvelles règles pour gagner plus d’argent au détriment des salariés. En manifestant, les opposants à la réforme espèrent donc que le gouvernement changera son projet.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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